Profitant du weekend et des bancs clairsemés de l’Assemblée Nationale, ainsi que de la crise du Coronavirus, piétinant sciemment la volonté populaire qui refuse ce projet de destruction de notre système de retraites par répartition, et donnant au passage une magnifique leçon de gestion bourgeoise et capitaliste de l’État à notre jeunesse, le gouvernement Macroniste, par la voix d’Édouard Philippe, passe en force et contrevenant à sa propre parole décide d’utiliser le 49:3 pour appliquer de force cette CONTRE-réforme des retraites.
Face à un tel mépris du peuple-travailleur et de la démocratie, face à tant de cohérence de classe de la part de la grande-bourgeoisie capitaliste et de ses laquais qui, exécutant les directives et recommandations du MEDEF et de l’UE, s’acharnent à détruire notre France « sur toute la ligne », nous ne pouvons qu’y opposer une cohérence de classe d’autant plus importante à notre tour.
Comme y invitait déjà le programme du CNR (Conseil National de la Résistance), il nous faut « remettre le monde du travail au centre de la vie nationale », et y faire graviter nos revendications progressistes sur les plans démocratique, social, écologique, internationaliste et patriotique !
Contre les diktats de l’UE et de la BCE, il nous faut amplifier le mot d’ordre de FREXIT PROGRESSISTE, car pour sauvegarder les intérêts de la grande-bourgeoisie capitaliste, celle du CAC 40 et des fusions monopolistiques totalement acquises à l’européisme, l’UE doit faire table rase d’une France trop frondeuse, trop sans-culotte, trop communarde, trop socialiste ou encore trop gilet jaune dont l’existence historique et politique, consciemment ou inconsciemment, rentre en parfaite contradiction avec cette prison des peuples qu’est l’UE dont il nous faut SORTIR au plus vite.
Contre les attaques actuelles portées contre notre démocratie, contre nos retraites, contre la sécurité sociale, contre l’hôpital public, contre l’éducation NATIONALE, contre la recherche et contre le monde de la culture, il faut relancer le mouvement de contestation en exigeant et en organisant, partout où il est possible de le faire, la montée à Paris de toutes les forces syndicales de classes, de tous les partis progressistes de lutte et des gilets jaunes toujours engagés dans la bataille pour la démocratie et une plus juste répartition des richesses, pour une grande manifestation unitaire de combat, sur les Champs Elysées et au plus près des lieux de pouvoir comme ont sus le faire les gilets jaunes durant l’année 2019 ! Il est toujours possible de gagner, mais pour cela, il faut « re-nationaliser » la lutte, et vite !
Enfin, pour reprendre en main l’avenir terriblement sombre vers lequel le capitalisme-impérialisme nous mène, et afin de nous assurer de « nouveaux jours heureux », la jeunesse de France doit s’informer ET se former, patiemment, mais assidûment !
Nos compétences et nos savoirs doivent être mis en commun afin de reconstruire, avec nos aînés, le principal outil qu’il nous manque pour gagner « sur toute la ligne » : un véritable parti communiste de combat, porté sur et par les luttes du monde du travail, formant la jeunesse de notre pays et devenant le véritable moteur du rassemblement des forces populaires et progressistes de notre pays !
DE STAËRCK Gilliatt
Responsable national JRCF
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