La formidable contradiction du populiste Sarkozy de Nagy-Bosca
A peine élu, le nouveau président de la République Française – ou du cadavre de celle-ci -, nous fait preuve déjà d’une énorme contradiction, bien en accord avec la démagogie du candidat du MEDEF.
Mr Sarkozy, réactionnaire dans l’âme, prône depuis longtemps déjà la rupture avec Mai 68, et tous les acquis sociaux qui vont avec. Rappelons-nous : 10 millions de travailleurs en grève générale qui ont fait plié l’oligarchie de Mr De Gaulle, contraint à parlementer (par le biais de Mr Chirac) et à instaurer, sous la pression révolutionnaire de nos camarades combattants et de l’encore communiste PCF, une augmentation de 25% du SMIC, de 10% des salaires, des 40h hebdomadaires, de l’intégration légale des syndicats en entreprise. Ces acquis des farouches luttes des communistes de France, Nicolas Sarkozy souhaite les remettre en cause aujourd’hui. Le droit de grèves, les libertés syndicales, bref le DROIT DE SE DEFENDRE pour les travailleurs sont aujourd’hui menacés, balayant d’un trait tout l’héritage communiste de France (pour cela, la trahison du PCF a largement favorisé les choses).
De même, Mr Sarkozy et ses médias chéris, dès avant les élections, avaient trouvé un coupable idéal pour les futures violences que provoqueraient son accès au trône : ce sera l’extrême gauche unique responsable des violences, l’extrême gauche dans son ensemble, sans distinction idéologique ou pratique entre les gauchistes et les communistes. Tant pis, si le coupable n’existait pas, il aurait fallu l’inventer. Et qu’importent la non participation des vrais communistes aux violences réactionnaires qui détruisent les voitures des prolétaires.
MAIS par contre, dans un formidable revirement non expliqué, Mr Sarkozy rend hommage à NOTRE camarade Guy Môquet, tombé sous les balles nazies au camp de Chateaubriand le 22 octobre 1941, âgé de 16 ans.
Soit disant que Mr Sarkozy de Nagy-Bocsa serait légitime à se revendiquer de l’héritage révolutionnaire de ce héros communiste, membre de la Jeunesse Communiste, alors même que Mr Sarkozy de Nagy-Bocsa désire détruire point par point tout l’héritage des luttes ouvrières et communistes. Comment à la fois rejeter Mai 68 et se revendiquer de Guy Môquet ? Mr Sarkozy, sachez que Guy Môquet n’est pas mort pour une « concurrence libre et non faussée ». Guy Môquet est mort, lui, en criant « Vive la France ». Il ne désirait pas enchaîner le peuple français à l’oppressante Union Européenne et à l’envahissant empire étatsunien. Guy Môquet n’était pas l’ami des ancêtres du MEDEF, qui eux s’écriaient alors « Plutôt Hitler que le Front Populaire », et collaboraient massivement avec les barbares fascistes.
Guy Môquet, s’il aurait vu votre hommage, il vous l’aurait craché à la figure. Cessez d’outrager la mémoire de nos Héros, Mr Sarkozy.
Guy Môquet, dans nos rangs !
« Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c’est d’être courageuse. Je le suis et je veux l’être autant que ceux qui sont passés avant moi.Certes, j’aurai voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon coeur, c’est que ma mort serve à quelque chose. Je n’ai pas eu le temps d’embrasser Jean. J’ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas !J’éspère que toutes mes affaires te seront renvoyées, elles pourront servir à Serge, qui je l’escompte sera fier de les porter un jour.A toi, petit Papa, si je t’ai fait, ainsi qu’à petite Maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j’ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m’as tracée. Un dernier adieu à tous mes amis et à mon frère que j’aime beaucoup. Qu’il étudie bien pour être plus tard un homme.17 ans et demi ! Ma vie a été courte !Je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous.Je vais mourir avec Tintin, Michels.Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c’est d’être courageuse et de surmonter ta peine. Je ne peux pas en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi Maman, Serge, Papa, je vous embrasse de tout mon cœur d’enfant.Courage !Votre Guy qui vous aimeDernières pensées : « Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir ! »
0 commentaires