Valls, on le connaît trop !
 Ce personnage autoritaire a toujours courtisé la droite, gavé le MEDEF de cadeaux fiscaux (Pacte de Responsabilité), incendié la vraie gauche et réprimé les militants CGT : cet individu est pour beaucoup dans les 1000 procès politiques intentés présentement à un millier de syndicalistes CGT engagés dans la résistance à l’odieuse loi Travail.
C’est Valls qui détruit la République laïque aux cris de « vive la laïcité » en prétendant organiser le culte musulman, c’est ce Sarkozy pseudo-socialiste qui a renforcé toutes les lois liberticides en installant l’état d’urgence à perpétuité, indigne de notre histoire révolutionnaire et démocratique.

Mais même s’il est plus sympa sur le plan relationnel, Hamon n’est pas moins inféodé que Valls au capitalisme, à l’Union européenne des financiers et à l’OTAN militariste. A aucun prix il ne veut rompre avec l’UE dont les « directives » détruisent les acquis sociaux, l’industrie et les services publics français.
Hamon trouve même exagérée la position – bien timide pourtant ! – de Mélenchon qui veut sortir des traités européens iniques et qui proclame : « l’UE, on la change ou on la quitte ».
Quant aux deux propositions-phares d’Hamon, la légalisation du cannabis et l’instauration d’un
« revenu universel de base » (financé par qui ?), elles sont , en l’état, une insulte à la jeunesse de notre pays : car les jeunes souhaitent très majoritairement avoir un emploi utile, correctement payé, leur permettant de montrer leurs capacités et de redresser le pays, ET NON PAS une aumone à vie (qui s’écroulerait vite si la France continue de se désindustrialiser) avec en prime, les « paradis artificiels » de la drogue !
Mais c’est sur terre, ici et maintenant, en utilisant de tout notre cœur nos mains et nos cerveaux, que nous devons construire une nouvelle vie humaine solidaire, fraternelle et intéressante !

Et pour cela, c’est ce PS profondément vérolé, issu de Mitterrand, de Jospin et de Hollande, qu’il faut flanquer aux orties. Car cette contrefaçon de « socialisme » est faite d’anticommunisme maladif (surtout pas de révolution et de luttes !), d’européisme béta (comme si l’UE de la finance était le comble de l’ « internationalisme ») et de complaisance envers ce grand patronat qu’il faudra bien affronter durement un jour, comme sue le faire la jeunesse de France lors de la Commune de Paris, du Front populaire, pendant la Résistance antifasciste ou en Mai 68. Ou comme l’ont fait nos frères et sœurs aînés en 2005 quand 62 % des jeunes ont voté NON à la constitution européenne et en 2006, quand l’insurrection des lycéens et des étudiants a balayé le « CPE » (contrat pour l’esclavage patronal !).

Ne parlons pas de Macron, le chef de la politique économique de Hollande, le faux « moderne » qui veut remplacer le train par les cars (vive le réchauffement climatique !) et les protections sociales existant pour les artisans et pour les salariés par la honteuse « ubérisation » que combattent les jeunes chauffeurs surexploités de VTC.

En réalité, l’avenir n’est pas à cette fausse gauche des Valls, Hamon, Macron qui, loin d’être une alternative à Fillon-Thatcher et à la fascisante ligne du FN, nourrit la droite et l’extrême droite par ses renoncements à changer la société.

L’avenir est aux luttes solidaires « tous ensemble et en même temps » avec les bases CGT de classe.

Il est à la reconstruction du vrai parti communiste indépendant de l’actuel PCF-PGE ligoté au PS et à l’UE.

Il est au FREXIT PROGRESSISTE, à la sortie par la gauche de l’euro, ce carcan sur les salaires, de l’UE, cette prison des peuples pilotée par Berlin, de l’OTAN, cette machine de guerre de l’Oncle Sam, et du capitalisme destructeur qui n’apporte plus que des guerres des régressions.

En un mot, la reconstruction progressiste de notre pays passe par la reconstruction d’un vrai parti communiste en France.

Pour y aider, adhérez au PRCF et à son mouvement de jeunesse, les Jeunes pour la Renaissance Communiste en France (JRCF) !