Ahed Tamimi, figure adolescente palestinienne de la lutte contre la colonisation israélienne et pour la liberté de son pays, a été arrêtée ce 19 décembre, au petit matin, par des soldats de Tsahal.
Issue d’un petit village nommé Nabi Saleh, occupé par les forces israéliennes, elle et sa famille sont à l’avant garde de la résistance palestinienne qui s’organise sur place contre la confiscation des terres et des ressources.
La jeune Ahed Tamimi est connue depuis plusieurs années après avoir fait le tour du monde sur les réseaux sociaux pour avoir, à l’âge de 11 ans, fait face à des soldats israéliens.
Arrêtée en marge d’une manifestation contre la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, manifestation dont la répression provoqua la mort de huit Palestiniens et des dizaines de blessés, elle a comparu le 20 décembre devant un tribunal militaire pour avoir « agressé un soldat » (de coups de pieds…) et sa détention est maintenue jusqu’au 25 décembre.
Sa cousine, Nor Naji Tamimi, également présente dans les affrontements, a elle aussi été arrêtée en plus de sa mère, Nariman Tamimi, pour avoir tenté de venir voir sa fille incarcérée.
Le colonialisme israélien n’en finit pas d’écraser la moindre résistance à ses actes illégaux.
Depuis de nombreuses années déjà, les prisonniers palestiniens s’accumulent dans les geôles du gouvernement de Tel Aviv. Ils sont plus de 6000 emprisonnés. 500 sont en détention administrative, dont 8 parlementaires. *
Les JRCF réitèrent leur profonde solidarité avec le peuple palestinien opprimé, avec les prisonniers politiques Salah Hamouri et Marouane Barghouti et appellent à la mobilisation pour soutenir, à l’international, la lutte pour l’indépendance de la Palestine !
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