Samedi 4 août, en pleine célébration de l’anniversaire de la garde nationale bolivarienne, le président du Vénézuéla, Nicolas Maduro, a été la cible d’un attentat aux drones chargés d’explosifs.

Même si notre bonne presse, privée comme publique, qui relaie très promptement la parole de l’opposition « démocrate » mais qui n’a jamais pris le temps d’inviter l’ambassadeur vénézuélien en France à prendre la parole, n’est pas encore décidée à appeler cela un attentat (7 militaires blessés, deux drônes chargés de C4 qui explosent en pleine parade, nous vous laissons juge de la façon dont cela serait appelé dans notre pays), il s’agit bien d’une attaque terroriste, dont l’exacte provenance reste encore floue, qui porte la signature de groupes d’opposition radicalisés.

Cherchant encore et toujours à déstabiliser et à faire chuter le gouvernement bolivarien, depuis l’intérieur comme depuis l’étranger, les ennemis de la souveraineté des peuples, de la démocratie et du progressisme n’ont de cesse d’attaquer le Venezuela, tant à l’époque du président Chavez qu’aujourd’hui avec le président Maduro.

Nous dénonçons ce lâche attentat et les méthodes purement terroristes d’éléments réactionnaires qui mettent en danger la démocratie dans ce pays. Nous apportons notre soutien plein et entier au président Maduro, aux militaires blessés durant l’attentat ainsi qu’au peuple vénézuélien qui ne baisse pas la garde face aux déstabilisateurs et terroristes ni face au premier de ceux-là : l’impérialisme nord-américain et son intermédiaire sur place, le gouvernement colombien, qui est devenu cette année le premier partenaire de l’OTAN en Amérique latine et qui continue de laisser faire et de cacher les assassinats politiques contre les militants communistes, syndicalistes et progressistes.

Face aux dangers qui menacent la démocratie vénézuélienne, la marche vers le socialisme est la seule voie qui permettra au peuple de la sauver des menaces intérieures.

Jeunes pour la Renaissance Communiste en France