Alors que la colère populaire ne cesse de s’exprimer et de prendre de l’ampleur contre les politiques capitalistes de l’UE qu’appliquent Macron et ses sbires partout en France, que ce soit en gilet jaune à Paris et sur de nombreux blocages d’axes routiers en France, en gilet rouge dans les entreprises pour réclamer de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail ou encore en blouse blanche pour un service public de la santé digne de ce nom, de nombreuses et nombreux lycéens et étudiants se mobilisent désormais et bloquent plus de 200 établissements depuis le 3 décembre pour peser dans la lutte contre la casse de l’éducation nationale !
Derrière cette casse de l’éducation nationale et de l’université, il y a la volonté de privatiser ce service public pour empocher la manne financière qu’une telle privatisation entrainerait. Pensez qu’aux États-Unis, où les universités sont largement privées, le coût d’une année d’étude est de 50.000 à 60.000 dollars (soit environ 50.000 euros) et la dette étudiante, au niveau national, est d’environ 1000 milliards de dollars (755 milliards d’euros). Là-bas comme ici, ce fonctionnement capitaliste dégrade l’éducation publique, lui coupe ses moyens et la réserve aux plus pauvres tandis qu’une école privée rapporterait beaucoup d’argent aux groupes capitalistes qui mettraient la main sur le gâteau. Sans parler du contenu pédagogique de ces écoles et universités où le patronat serait le maître et donc l’influenceur.
Quelles sont les revendications des lycéens et étudiants mobilisés ?
Suppression de la loi ORE qui jette les établissements scolaires dans la concurrence et qui détruit encore un peu plus, de ce fait, l’unité territoriale de la République ;
Suppression de Parcoursup qui trie les élèves selon leurs conditions sociales (très loin de la fantasmée «sélection au mérite»…) ;
Fin de la discrimination sociale, conclusion inévitable des mesures prises par l’Union Européenne et appliquées par le gouvernement Macron qui créeront plus d’inégalités entre les élèves, et entre leurs familles, selon leurs niveaux de richesse (seulement 11% d’enfants d’ouvriers en France font des études supérieurs);
Abandon du plan «Bienvenue en France» qui vise entre autre à multiplier les frais d’inscription annuels des étudiants étrangers extra-UE par 10, amenant ceux ci à 2770 € au lieu de 170 pour la licence et 3770 € pour une formation en Master ou en doctorat contre 243 € et 380 € actuellement
Les JRCF soutiennent toutes et tous les lycéens et étudiants en lutte partout en France, rejoignent et appuient leurs revendications en proposant leur aide pour toute organisation, appellent à ce que tous les personnels des établissements, tant technique que professoral, syndiqués ou non, rejoignent les élèves et les aident à organiser la lutte sur le long terme !
C’est maintenant, tous ensemble et en même temps, qu’il nous faut frapper et agir sans relâche !
Jeunes pour la Renaissance Communiste en France
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