Enfin, depuis près de deux mois, la grande masse du peuple français avec toutes ses contradictions s’est réveillée de sa longue torpeur.
Si parmi beaucoup de Gilets jaunes la majorité sont des prolétaires on trouve aussi des petits-patrons, voire des francs fachos (Benjamin Cauchy, l’Action Française, Dieudonné, Vincent Lapierre, etc), mais la grande majorité des revendications sont justes, même brouillonnes et mal ordonnées : le référendum d’initiative citoyenne, la hausse des salaires, l’opposition à la réforme des retraites, le rétablissement de l’ISF. Certes, ses « représentants » ne sont pas forcément les plus clairs politiquement (comme le prouve le portrait d’Éric Drouet par le journal Marianne) et certaines propositions devraient être davantage mise en avant par le mouvement (la nécessité du Frexit, la prise en main par les travailleurs eux-mêmes de la vie politique pour ne pas se cantonner au simple RIC, la nationalisation des grandes entreprises), mais nous ne pouvons critiquer ceux qui n’étaient naguère que des simples citoyens et que l’on a poussé à bout.
Les Gilets jaunes sont les premiers de ce quinquennat à avoir refusé de reconnaître la légitimité de ce gouvernement des riches par l’intermédiaire du slogan « Macron, démission ». Aucun autre ne l’avait fait auparavant.
Ils sont aussi les premiers à faire reculer Macron, même si celui-ci n’a donné que des « miettes », c’est toujours plus que l’ensemble des résultats des derniers mouvements sociaux et un grand signe de faiblesse de notre monarque.
Pour toutes ces raisons, malgré la diversité du mouvement et son manque d’expérience, nous l’avons soutenu bien avant le 17 novembre. Plusieurs de nos militants sont allés sur les ronds-points ou en manifestation, que ce soit à Bordeaux, Tarbes, en Bretagne, à Paris, Marseille et partout en France. Afin de lutter avec la masse des prolétaires français (la majorité des Gilets jaunes), d’être présent à leurs côtés. Nous continuerons de le faire jusqu’à ce que ce gouvernement retourne dans les poubelles de l’histoire, sa seule et unique place.
Que la lutte continue camarades ! La victoire est à nous !
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