LA RENAISSANCE COMMUNISTE FACE AUX INFLUENCEURS PETAINISTES

par | Déc 2, 2021 | JRCF | 0 commentaires

Le 23 octobre dernier s’était organisée une grande manifestation unitaire antifasciste dans les rues de Lyon, pour peser localement face aux attaques politiques et aux agressions physiques de l’extrême-droite – notamment identitaire – qui se multiplient dans la capitale des Gaules, tout autant que pour répondre aux tenants de ce climat délétère – les Bolloré, Macron et consorts… –  qui exhument définitivement tous les courants pétainistes, réactionnaires, maurassiens voire néo-nazis – bref, toute l’anti-France historique – pour tenir les classes populaires dans la peur, empêcher la marmite d’exploser et mater toute résistance progressiste, syndicale et antifasciste aux causes profondes de la fascisation : l’exploitation capitaliste, portée par Macron, le MEDEF, le CAC40 et l’UE, qui pillent la France, qui écrasent les travailleurs, notre classe, qui divisent notre peuple et qui l’effacent petit à petit de l’Histoire au profit d’une « construction européenne » bien plus adaptée à la mondialisation capitaliste que cette nation qui n’a pour eux plus d’avenir.
 
 Face à nous, des influenceurs d’extrême-droite de plus en plus nombreux et qui ont pignon sur rue, qui peuvent menacer de mort des militants progressistes et des journalistes, qui réhabilitent le traître Pétain sur les plateaux télé de TPMP (Touche Pas à mon Poste), qui prétendent pouvoir s’ériger en patriotes alors que leur seul credo c’est de bénéficier de la libre circulation « des biens, des capitaux et des hommes » au sein de l’espace Schengen européiste pour aller s’exiler dans une Roumanie plus « blanche » afin d’y défendre la survie d’une Europe d’autant plus « blanche » – qu’il s’agisse de contre-révolution ou de pigmentation claire de la peau, le projet est mortifère pour l’humanité, pour les peuples et pour le mouvement ouvrier des pays d’Europe.
 
 Ce torrent médiatique ne nous est évidemment pas favorable et l’euro-destruction des outils de classe du mouvement ouvrier français ne participe pas non plus à nous positionner de manière offensive.

Nous voyons d’un très bon œil, d’autant plus que nous y participons, les résistances unitaires qui émergent au sein du mouvement progressiste en France contre la montée de l’extrême-droite. Mais force est de constater que la fascisation du pays, que provoque la grande-bourgeoisie capitaliste, est parallèle à l’affaiblissement politique et idéologique du camp socialiste, progressiste et antifasciste, que ce soit en France ou sur le plan international ; que tant que ces outils de classe, que constituent le syndicalisme de classe et un parti communiste de combat, ne seront pas reconstruits nous ne pourrons reprendre, notamment au sein de la jeunesse, l’ascendant politique, militant et culturel face à la fascisation, face à ceux et celles qui l’animent ni face aux causes profondes de son développement : le capitalisme décadent clairement entré dans la phase de l’exterminisme.

Que ce soit dans les rangs de la jeunesse en général, ou dans le monde du travail, pour combattre la fascisation et la réaction, nous avons besoin de reconstruire un parti communiste de combat puissant, léniniste, opposé frontalement à Macron et ses sbires, au MEDEF, au CAC40 et à la « construction européenne », clair sur la sortie de l’UE, de l’euro, de l’OTAN et du capitalisme et impliqué dans la diffusion de ses idées politiques, idéologiques, philosophiques et culturelles, pour articuler son combat politique aux actions antifascistes de terrain, qu’elles soient politiques, syndicales ou associatives.

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