Les tensions ne cessent de grimper dans le conflit qui oppose directement l’Ukraine euro-nationaliste, issue du coup d’Etat de Maïdan de 2014, et la Fédération de Russie capitaliste et contre-révolutionnaire issue de la chute de l’URSS, et indirectement, et de moins en moins en arrière-fond, entre le bloc euro-atlantique OTAN/UE, dominé par l’Allemagne capitaliste et l’impérialisme nord-américain, et le bloc anti-hégémonique mondial que portent la Russie et la Chine populaire et que représentent, non sans contradictions, les « BRICS ».

Le point d’embrasement général et de non-retour approchant à vue d’œil, sur fond d’armement nucléaire mondial, démontre que le capitalisme-impérialisme est définitivement entré dans sa phase exterministe, menaçant l’humanité d’une disparition prématurée que provoquerait un échange de tirs nucléaires, et que ce danger sans précédent pour l’humanité est principalement porté par l’euro-mondialisation capitaliste, l’UE, l’OTAN et les États-Unis qui ne cessent de vouloir imposer leur domination économique, institutionnelle, militaire et culturelle à l’ensemble des nations de la planète.

Comme Karl Liebknecht en son temps, les JRCF, avec leurs aînés du PRCF, portent prioritairement leur combat contre l’ennemi « dans notre propre pays » et, ajouterons-nous, « dans notre propre bloc » à l’heure des rapports de vassalisation avancés entre impérialismes, c’est à dire contre l’UE, dominée par l’impérialisme allemand en voie de remilitarisation, et contre l’OTAN, cette machine à exporter les guerres nord-américaines, dans lesquels l’impérialisme français s’est inféodé, voire de plus en plus dissout pour sauver ses derniers monopoles capitalistes.

Les perspectives d’avenir pour la jeunesse rentrent désormais en totale contradiction avec la voie dans laquelle s’engouffre définitivement, et sans surprise, l’euro-mondialisation capitaliste depuis sa contre-offensive victorieuse des années 1990 contre l’URSS.
Les JRCF sont donc mobilisés, partout où il nous est possible, pour faire entendre notre voix à la jeunesse et pour que le peuple et les travailleurs, jeunes ou moins jeunes, se mobilisent durablement contre notre ennemi qui préfère envoyer ses milliards dans la guerre plutôt que dans nos salaires tout en condamnant notre avenir.

C’est pourquoi, même si nous ne partageons pas l’ensemble de l’analyse que portent nos camarades des organisations de Jeunes Communistes dans cet appel à la mobilisation pour le 1er octobre, nous insistons sur la justesse des mots d’ordre de conclusion — contre l’UE, l’OTAN et le soutien à cette guerre impérialiste — pour lesquels nous pensons qu’il est nécessaire de travailler en commun, et appuyons en ce sens l’appel à l’ensemble des organisations de jeunes communistes en France à se rencontrer et à travailler ensemble pour faire front commun, tous ensemble et en même temps, pour la paix et pour enrayer l’escalade nucléaire à laquelle nous assistons.

Le secrétariat national de la JRCF
Le 01/10/2022