Alors que le patronat provoque inflation (5,9 % de plus en décembre), marche vers la guerre (livraisons d’armes toujours plus importantes au régime pro-nazi de Kiev) et destruction, à grand coup d’euro-austérité, des conquêtes sociales (réforme des retraites notamment), démocratiques et nationales pour beaucoup issues de la Libération et du programme du CNR, la jeunesse de France tente tant bien que mal de survivre en passant notamment par les « emplois jeunes », « emplois d’avenir » ou autre C.U.I (Contrat Unique d’Insertion).
Cependant, malgré l’allure « bienveillante » que tentent de leur donner les médias et les gouvernements successifs, il ne faut pas se leurrer sur leurs véritables intentions. En effet, ces « emplois jeunes » ne font que pousser les étudiants et les jeunes travailleurs les plus vulnérables dans les bras d’employeurs qui profitent de la misère et du chômage qui règnent (300 000 emplois à pourvoir pour 4 000 000 de chômeurs… recensés !) pour les exploiter à tout va. Ces emplois sont bien moins payés pour les mêmes tâches que ne l’est un salarié classique, alors que plus de la moitié des jeunes vivent déjà dans une situation précaire.
C’est pour ces raisons qu’il est plus que nécessaire de lutter contre cette précarisation de l’emploi et de la jeunesse ! Mais il ne faut pas se précipiter et bien se rappeler qui sont les responsable de cette situation. Ceux dont la politique d’emploi ne fonctionne pas et nous mène droit au mur.
Il faut mettre fin aux cache-misère que sont les « emplois jeunes » et autre C.U.I.
Il faut pour la jeunesse un retour à une stricte application du code du travail, et que celui-ci tende à aller dans le sens du bien-être et de droits plus larges pour les travailleurs, jeunes et moins jeunes.
Pour la renaissance d’une jeunesse combative, pour un travail qui traite et paye dignement les travailleurs, pour la république de la justice et du travail ! Tous ensemble en même temps pour que l’argent aille aux salaires et aux retraites et pas aux actionnaires ni à la guerre !
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