C’était le 03/05 au Dock-des-Suds dans le 2ème arrondissement Marseille. L’illustre journal la Marseillaise y fêtait ses 80 ans de combat.

La Marseillaise, c’est un journal créé le 1er décembre 1943 par des résistants communistes. Ces résistants sont issus d’un organisme du PCF, le Front National de la résistance, abrégé FN, et qui n’a aucun rapport avec l’autre FN qui est fondé en 1972 par des anciens collabos et nazis et dont le président historique, le père Le Pen, possédait une maison d’éditions qui reproduisait des chants nazis.

Depuis 80 ans, La Marseillaise couvrait inlassablement les luttes locales et exposait un point de vue populaire de l’actualité. Elle a permis notamment de dénoncer les logements insalubres de la ville de Marseille grâce au hashtag BalanceTonTaudis et d’aboutir à la démission d’élus. Durement touchée par le covid, elle est mise en liquidation judiciaire sans reprise d’activité, mais finalement rachetée par Maritima Médias, un petit groupe de médias locaux dont le propriétaire est la mairie de Martigues, PCF sans discontinuer depuis 1959, après que la proposition de rachat par La Provence, possédée par Xavier Niel, ait été accueillie par des manifestations d’opposition pour défendre le pluralisme dans les médias.

Depuis ces difficultés, le quotidien se développe de nouveau, se distribue jusqu’au Vaucluse et diversifie ses offres.

A l’UL-CGT de St Paul Lez-Durance, ainsi qu’à son collectif jeunes, qui dépendent de l’UD-CGT des Bouches du Rhône dont le secrétaire général est Olivier Mateu, on connaît bien la Marseillaise. Ses journalistes sont toujours là pour couvrir les actions, les grèves, les tractages, les manifestations. Cela crée de la solidarité.

Alors l’UL a répondu présent lors de l’anniversaire de La Marseillaise, fêté le 3 mai. Elle a animé un stand aux couleurs de la CGT et au nom de la solidarité des luttes, avec quelques autres organisations, comme SOS Méditerranée, la JC 13, ou 1336. 

Et la JRCF aussi était présente, non pas avec un stand, mais parmi la foule, parmi les militants, à discuter. Tout cet ensemble, des syndicats, des journalistes indépendants, des communistes, tout ce petit microcosme plus ou moins organisé de gens qui savent que leur intérêt est du côté de la paix, de la fraternité, et de la lutte des classes, c’est celui-ci que nous devons chérir, entretenir, faire croître, et développer pour organiser la résistance face à notre oppresseur commun, celui de la classe organisée des très grands actionnaires qui se cachent derrière l’axe US-UE-OTAN, et préparer la contre-offensive face à une fascisation sans cesse accrue.

Partout, où que tu sois, sur les réseaux, dans les boites, dans les lycées, dans la rue, dans les facs, rejoins le combat pour défendre nos salaires, notre planète, notre futur, le droit de vivre, de travailler et de prendre des vacances, d’échapper à l’effondrement climatique généralisé et à la guerre mondiale sur fond d’armement nucléaire débridé ! Rejoins la JRCF !