Où en est-on ?
Aujourd’hui l’impérialisme hégémoniste américain, l’axe UE-OTAN et leurs laquais poussent le monde vers une guerre mondiale, potentiellement nucléaire et donc exterminatrice pour toutes les jeunesses du monde, et le genre humain en général. Le fait est que les Etats-Unis et la Russie possèdent à eux seuls 11 000 bombes, ce qui annonce déjà le risque auquel on peut s’attendre. De plus, les pays occidentaux sont en proie à la fascisation, pour ceux qui ne sont pas déjà pleinement fascistes. Il est donc nécessaire dans le cadre du militantisme pour la paix de rappeler les dégâts que provoquerait une telle confrontation si elle advenait.
1) Rappel historique
La première utilisation de l’arme nucléaire sur des civils (et la dernière… pour l’instant) a été commise par les impérialistes américains les 6 et 9 août 1945 sur Hiroshima et Nagasaki. Cette arme a été développée durant la guerre par les Américains et les Allemands chacun de leur côté. Einstein ayant prévenu le gouvernement américain que l’Allemagne était en train de mettre au point une arme atomique, les Américains ayant développé cette arme plus vite, et l’Allemagne ayant finalement capitulé le 8 mai 1945 avant de parvenir à développer une bombe, la première bombe (Trinity) est déclenchée le 16 juillet dans le désert du Nouveau Mexique. Le test est une réussite, alors les Etats-Unis, pour imposer une capitulation sans conditions à la barbarie fasciste de l’impérialisme japonais, décident de les utiliser sur les populations civiles japonaises (ce qui annonce la couleur quant à leur terreur impérialiste mondiale qui commencera peu de temps après). Les explosions de Little Boy et Fat Man ont libéré l’équivalent de 15 000 tonnes de TNT sans compter la radioactivité. Il y a eu des dizaines de milliers de morts directement dans les explosions et des centaines de milliers à la fin de l’année, y compris de très jeunes enfants, principalement à cause des radiations et donc des maladies. Des personnes en Chine également sont mortes, car les radiations se sont propagées jusque dans ce pays.
En 1949, les Soviétiques, pour être en mesure de faire face à l’impérialisme américain qui était en capacité d’user et abuser de la terreur de la bombe, ont finalisé la création de leur première bombe, et sont donc devenus une puissance nucléaire. L’impérialisme britannique aura la bombe en 1952, l’impérialisme français en 1960 et la Chine socialiste en 1964. A la même période, nous sommes passés à la Bombe à Hydrogène, dont la puissance est environ 100 fois supérieure (au moins) aux bombes A (les premières). La puissance des explosions est donc passée du kilotonne au mégatonne. En 1961, les Soviétiques prouvèrent une fois de plus la supériorité absolue du capitalisme sur l’enfer communiste qui n’est que famines, milliards de morts, répressions et retard industriel et scientifique, en faisant exploser la Tsar Bomba, normalement 100 mégatonnes mais qui a été bridée à 50, et qui est la bombe la plus puissante jamais lâchée, la plus puissante bombe américaine actuelle, la B83, étant inférieure en puissance.
Les Américains ont commencé très tôt leur politique d’agression nucléaire, en se permettant par exemple en 1962 de placer des missiles en Turquie, capables d’atteindre les grandes villes soviétiques. L’URSS a donc riposté en plaçant des missiles à Cuba, ce qui a déclenché une crise au cours de laquelle les impérialistes américains sont passés à deux doigts de provoquer une guerre nucléaire. La crise s’est réglée pacifiquement fin octobre, grâce à la politique clairvoyante du PCUS, bien que déjà sous le contrôle de révisionnistes krouchtchéviens.
2) Ce que pourrait causer un conflit nucléaire aujourd’hui
Il existe deux types d’armes nucléaires, tactiques et stratégiques, les tactiques ont une puissance variant entre 1 kilotonne et 1 mégatonne (Little Boy faisait 15 kilotonnes), les bombes tactiques peuvent déjà réaliser des dizaines voire des centaines de milliers de morts.
Par exemple, en cas d’utilisation d’une arme nucléaire stratégique de 300 kilotonnes, à ses effets immédiats s’ajoute un impact à plus long terme sur le climat, détaille Le Monde :
« Les incendies et le nuage de poussière générés par l’explosion formeraient un manteau de suie et de matière qui occulterait la lumière du soleil »
Selon une étude de 2013 intitulée Famine nucléaire : deux milliards de personnes en danger, les conséquences d’un tel nuage de poussière incluraient une baisse des rendements agricoles, et une famine conséquente. Aujourd’hui, il existe, contrairement à 1945 le risque de réaction en chaîne, soit que les puissances nucléaires de chaque camp répondent aux attaques nucléaires d’en face, et avec l’emploi de milliers de bombes nucléaires stratégiques, avec des capacités de plusieurs dizaines de mégatonnes, ce qui signifierait la fin de l’humanité.
Des chercheurs de la School of Public and International Affairs et du Department of Mechanical and Aerospace Engineering de l’Université de Princeton ont créé en 2017 une simulation de guerre nucléaire, nommée Plan A et qui montre à quoi ressemblerait une guerre nucléaire entre Russie et OTAN, en se basant sur les données réelles : armes utilisées, puissance de feu, rayon de destruction, effets immédiats et de long terme, etc. La vidéo du Plan A a été publiée par l’un des chercheurs, Alex Glaser, en 2019 sur Youtube et est accessible facilement. Selon le plan, une guerre nucléaire tactique avec un échange de 480 bombes provoquerait en 3 heures environ 2,6 millions de morts, et détruirait l’Europe. Une attaque nucléaire stratégique de l’OTAN utilisant 600 bombes avec une contre-attaque de la Russie pourrait en 45 minutes tuer 3,6 millions de personnes. Une attaque finale de chaque camp sur les grandes villes ennemies (centres politiques et économiques) pourrait tuer 85,6 millions de personnes en 45 minutes. Au final, selon le Plan A, les pertes immédiates d’un tel échange seraient de 91,5 millions de morts, avec 34 millions de morts sur le coup, le reste (donc la majorité) seraient des morts par blessures graves, et donc des souffrances physiques et psychologiques inimaginables. Evidemment il ne s’agit là que les morts immédiats sous 45 minutes, c’est-à-dire une infime minorité des victimes, on ne parle pas des gens qui mourront dans les heures, jours et mois suivants, à cause des blessures, des maladies graves (tumeurs et cancers provoqués par les radiations), etc. Un tel échange nucléaire ne se déroulant qu’entre l’OTAN et la Russie supprimerait l’humanité à plus ou moins long terme, or une guerre nucléaire mondiale se déroulerait aussi en Asie et au Moyen Orient.
Si une bombe de 50 mégatonnes tombait sur Paris, il y aurait une boule de feu de 113 kilomètres carrés, suivie d’un souffle sur 200 kilomètres carrés (ce qui provoquerait 100% de décès sur le coup, ensuite, les impacts immédiats de l’explosion (principalement les ondes de choc et les habitants brûlés) iraient jusqu’à Chartres, soit dans un rayon de 8000 kilomètres carrés. Seulement, si une guerre nucléaire arrivait, il n’y aurait pas qu’une bombe russe sur Paris, mais des milliers de bombes de chaque camp sur l’autre, donc on peut largement surestimer les résultats de la simulation Plan A, y compris en termes de morts immédiats et de catastrophes climatiques et naturelles immédiates.
Il est donc nécessaire de militer pour la paix et contre la fascisation qui pousse à la guerre, car les résultats de la 3e guerre mondiale, et surtout si elle est nucléaire, seraient dévastateurs pour l’humanité. C’est pour cette raison que les jeunes communistes du monde entier ont le devoir de se mobiliser sauver l’humanité, et de travailler à devenir l’avant-garde du combat pour la paix et la vie.
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