Alors que le pays semble se réveiller peu à peu, qu’un soulèvement paysan semble imminent et que des grèves éclatent un peu partout dans les entreprises, le PRCF a fêté ses 20 ans les 19 et 20 octobre derniers. À cette occasion, les JRCF ont apporté leur contribution en démontrant que les fondateurs du PRCF ont accompli l’immense exploit d’ouvrir aux jeunes du XXIe siècle les perspectives pour la France d’un grand parti communiste. Cet exploit doit être mesuré à l’aune de l’époque où ils ont créé le PRCF : à ce moment-là, leur parti venait d’être liquidé, et le bloc des démocraties populaires s’était effondré.
Au-delà de l’enjeu vital, mais à moyen terme, que représente la création d’un parti communiste, le PRCF et la JRCF ont un rôle à jouer dans le climat actuel en tant qu’organisation communiste dès aujourd’hui. Les JRCF, en particulier, jouent un rôle crucial en tant que continuateurs entre les générations de la renaissance communiste et en offrant une intervention communiste tournée vers la jeunesse.
En effet, la jeunesse est confrontée à plusieurs enjeux vitaux. Tout d’abord, celui de la guerre, car en cas de conflit, la jeunesse en paierait un prix extrêmement fort : mobilisation générale, exploitation par l’économie de guerre et risque d’extermination dans un conflit potentiellement nucléaire. Plus que jamais, une organisation de jeunesse capable de tenir un discours anti-exterministe, anti-impérialiste et pacifiste est nécessaire, le tout dans un esprit de luttes sociales, antifascistes et patriotiques. Les JRCF entendent jouer ce rôle, à travers leur militantisme de terrain, armés de leur journal La Jeunesse du Monde.
À l’instar de Paul Vaillant-Couturier, qui nous a inspiré le nom de notre journal, nous disons plus que jamais : LE COMMUNISME EST LA JEUNESSE DU MONDE.
À court terme, le tableau peut sembler sombre : entre le risque d’un effondrement économique sous les cures d’austérité appliquées par Macron-Barnier et imposées par Bruxelles ainsi que la menace de guerre mondiale qui pèse plus que jamais, nous avons le devoir de lutter. Mais, à long terme, un avenir « rouge » se dessine, et les années à venir seront décisives pour le sort de l’humanité. Dans ce contexte, si le PRCF n’existait pas, quelles que soient les opinions que l’on peut en avoir, le champ des possibles serait bien plus restreint en France.
Alors disons-le clairement : l’enjeu d’aujourd’hui est simple. Alors que partout dans le monde, les classes ouvrières reprennent l’initiative et mènent la lutte — du Canada aux États-Unis, des Maquiladoras du nord du Mexique aux travailleurs de Samsung en Corée du Sud, en passant par l’Inde et le Bangladesh —, nous devons intervenir avec une perspective communiste sur les luttes en France. Pour cela, nous avons besoin d’organisations capables de produire des analyses et des discours à la hauteur des enjeux actuels.
Il n’est plus question de réformer ou de refonder de l’intérieur un parti «communiste » français qui ne cesse de mourir à petit feu depuis plus de vingt ans. Il s’agit désormais d’agir au sein d’une organisation marxiste-léniniste, capable à la fois d’intervenir dans les luttes actuelles et de construire, pour demain, le parti communiste dont nous avons besoin pour gagner. Nous parlons bien du PRCF et de la JRCF. Alors, rejoignez-nous !
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