Après l’humiliation de Zelensky par Trump à la Maison-Blanche le vendredi 28 février et la suspension de l’aide américaine à l’Ukraine, suscitant une levée de boucliers au sein des indéfectibles soutiens européens au régime corrompu de Kiev, la Commission européenne revient à la charge. Ursula von der Leyen a annoncé ce matin un plan d’investissement militaire (« ReArm Europe » en bon globish) de plus de 800 milliards d’euros, dont 150 milliards sous forme de prêts accordés aux États membres. Malgré une apparente divergence entre l’administration Trump et l’UE, on voit bien que Bruxelles s’aligne avec les demandes de Washington : de l’argent pour la guerre, pas pour les salaires ; de l’argent pour une armée européenne qui sera de fait stratégiquement soumise à l’OTAN et aux États-Unis.
Alors que Glusckmann se lamente à propos de la soi-disant fin du parapluie américain qui aurait maintenu « 80 longues années de paix et de sécurité en Europe » (encore faudrait-il répéter cela aux peuples yougoslaves bombardés par les yankees, sous le regard bienveillant à l’époque de Jospin et des ministres PCF), l’impérialisme-hégémonisme américain poursuit sa marche à la guerre – quoi qu’en dise Trump – pour maintenir désespérément ses taux de profit en chute. Et dans ce funeste projet potentiellement exterministe, il sait qu’il peut compter sur ses vassaux européens, Commission européenne en tête, pour faire une partie du sale boulot à sa place.

Tandis que les partis dits de gauche se font les éternels avocats du régime otano-kievien corrompu, dont l’appareil d’État est gangrené par les néo-nazis, qui interdit toute opposition, enferme et massacre les communistes et sacrifie finalement toute sa jeunesse au front, les jeunes militants franchement communistes de la JRCF refusent que leur pays soit complice d’une telle boucherie.
Partout, que ce soit en France avec la loi de programmation militaire 2024-2030 qui prévoit 413 milliards d’euros pour l’armée, ou bien en Allemagne avec le nouveau chancelier Friedrich Merch qui évoque un nouveau budget de la défense de 200 milliards d’euros, les capitalistes veulent imposer une économie de guerre aux travailleurs et travailleuses en démantelant leurs services publics les plus chers, en taillant dans la protection sociale et les salaires.
Face à cette véritable déclaration de guerre de l’UE contre le camp du travail, notre classe se doit d’être à l’offensive. Jeunes travailleurs, apprentis, étudiants, lycéens, ne les laissons pas nous voler notre avenir. Une seule alternative s’impose, sortie de l’UE et de l’OTAN, tous ensemble et en même temps !
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