Aujourd’hui, comme chaque année, nous marchons pour l’émancipation des femmes, pour la paix, et contre la guerre impérialiste.
Clara Zetkin, figure révolutionnaire et initiatrice du 8 mars, nous rappelait : « Les femmes s’émanciperont le jour où le travail s’émancipera du capital. » Ces mots résonnent encore aujourd’hui, car l’oppression des femmes est indissociable de l’exploitation capitaliste.
L’Union européenne et l’OTAN, machines de guerre et de domination impérialiste, organisent la destruction des peuples. 800 milliards d’euros sont dédiés à l’armement, tandis que les services publics, essentiels à la vie des femmes, sont sacrifiés. Dans les métiers du soin, de la petite enfance, de l’éducation, les femmes sont en première ligne face à la casse sociale. Salaires de misère, retraites volées, fermetures de crèches… Les conséquences sont dramatiques.
Pourtant, les femmes ne sont pas que des victimes. En Palestine, au Congo, en Ukraine, au Liban, elles résistent à l’impérialisme qui détruit leurs pays. Elles luttent pour protéger leurs familles, pour reconstruire ce que la guerre a détruit.
Nous, femmes travailleuses, devons nous unir au sein du prolétariat pour combattre la guerre, pour exiger des salaires décents, des conditions de vie dignes, et une paix véritable.
Notre slogan pour cette journée de grève est clair : « La guerre contre les femmes. Les femmes contre la guerre. »
Camarades, relevons la tête. Continuons le combat de Clara Zetkin, et de toutes celles qui ont lutté avant nous. Construisons un front uni des femmes travailleuses, pour la paix, pour l’égalité, pour la révolution.
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