Ce 29 mai 2025 marquait le vingtième anniversaire du NON du peuple français au référendum sur le traité constitutionnel européen. Ce non écrasant de 55 %, massif au sein de la classe ouvrière et de la jeunesse populaire, était un refus de l’Europe de Maastricht, cette Union européenne capitaliste et supranationale. Pour la jeunesse, cette date d’anniversaire représente un symbole : celui d’une vie entière de défaite et d’exploitation pour les vingtenaires et jeunes trentenaires que nous sommes, tant elle marque l’une des dernières victoires populaires en France. Pour autant, il n’est pas question de baisser la tête ; nous avons même le devoir, en tant que jeunes communistes, de regarder la situation telle qu’elle est et d’en tirer des perspectives de lutte.
Le capitalisme-impérialisme se meurt lentement, pourrit même. Au fur et à mesure que la putréfaction l’attaque, il se tend, se fascise et se tourne vers son dernier espoir : la guerre. C’est pourquoi nous avons le devoir d’alerter sur les dangers qui nous guettent et d’en saisir les contradictions. Même s’il semble fort, ces dangers sont en réalité la preuve de la faiblesse grandissante de ce système. Le capitalisme est en pleine crise du profit. Les capitalistes des pays impérialistes ont désindustrialisé leur propre pays, par une simple recherche de profit, consciente ou inconsciente pour certains, ou, comme pour le cas de la France, dans un mouvement de détestation de leur propre pays alliant ainsi l’utile à l’agréable. Au départ, ce mouvement général les a rendus puissants. Regroupés derrière les États-Unis, l’impérialisme hégémonique, ils ont profité de la capitulation des démocraties populaires et du camp anti-impérialiste mondial pour conquérir de nouveaux marchés, à travers une inlassable poussée vers l’est via leurs outils, l’UE et l’OTAN et soumettant quiconque se mettait sur leur passage.

Cette évolution historique porte en elle la contradiction principale de notre ère, celle entre le capital et le travail. Cette contradiction se joue aujourd’hui à l’échelle mondiale, entre les anciennes colonies et les destinations préférentielles pour les exportations de capitaux des impérialistes, et ces mêmes pays impérialistes. En cherchant plus de profit et en déplaçant leurs capitaux dans des pays où les travailleurs pouvaient être encore plus exploités, ils ont créé une immense classe ouvrière mondiale qui entre de plus en plus en lutte. On le constate même dans des pays qui refusent de se soumettre à l’hégémonie des États-Unis, formant un front mondial. Cette situation laisse entrevoir des perspectives, mais aussi des dangers pour la paix mondiale, comme en Ukraine aujourd’hui, en Corée ou en Chine demain. Mais alors, que faire ?
À l’heure où notre pays est ingouvernable et en ébullition permanente. À l’heure où plane sur notre avenir immédiat le risque d’une guerre mondiale, il est essentiel que la jeunesse de France s’engage contre l’impérialisme français, et surtout contre l’impérialisme hégémonique dont il est dépendant : l’axe UE/OTAN. Ce bloc fascisant est en tel pourrissement qu’il en arrive à soutenir jusqu’au bout un régime pro-nazi et anticommuniste à Kiev, faisant peser sur le monde un risque d’embrasement nucléaire potentiellement exterministe pour l’humanité. Ce régime a éliminé méthodiquement toute opposition en Ukraine et vient de condamner à mort, sans aucune forme de procès, nos camarades Mikhaïl et Aleksander Kononovitch – dirigeants de l’Union de la Jeunesse Communiste Léniniste d’Ukraine –, les envoyant de force au front et donc à une mort certaine.
Chères lectrices, chers lecteurs, vous qui nous lisez et partagez nos positions, ne restez pas passifs face à ce moment charnière de l’histoire humaine. La défaite de l’impérialisme hégémonique est en train d’arriver, l’enjeu est d’empêcher qu’il n’emporte l’humanité dans sa chute par le risque de guerre nucléaire. À moyen terme, la mondialisation capitaliste entre durablement en crise. Le choix qui se pose de plus en plus pour les peuples du monde entier est le suivant : socialisme ou barbarie, fascisme ou révolution, la vie ou la mort. Rejoignez-nous pour stopper la folie exterministe, rejoignez nous pour construire le mouvement de la jeunesse du Parti communiste de demain, rejoignez-nous pour bâtir notre victoire.
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