Notre camarade Léon s’en est allé, son souvenir est immortel chez tous les jeunes communistes. Il fut le fer de lance des combats patriotiques, antifascistes et internationalistes des communistes en France. Les JRCF s’engagent à les continuer. Nous les continuerons d’autant que ce sont des fronts essentiels pour lutter contre la montée de la guerre et de la fascisation, qui détruisent dans le même pas la France des travailleurs — celle pour laquelle Léon s’est battu, celle qu’ont bâtie nos anciens par leurs luttes pour les congés payés, les acquis de 1946, toutes ces conquêtes qui fondent la France d’aujourd’hui et que Macron souhaite dissoudre dans le saut fédéral européen. Ne nous voilons pas la face : une bonne partie du travail de destruction a déjà été entamée. Il s’agit, pour Macron, d’enfoncer définitivement le clou et de tenter de régler une fois pour toutes les comptes de la bourgeoisie « avec les idées de 1789 », comme le disait Alfred Rosenberg.
Léon Landini incarne à la fois un héritage et une continuité politique : celle des FTP-MOI, celle de la Résistance communiste et patriotique qui a libéré la France du joug nazi et de ses collaborateurs. Toute sa vie, il a montré que le patriotisme et l’internationalisme n’étaient pas des voies opposées mais bien des forces complémentaires pour libérer les travailleurs. Dans ses combats en tant que membre fondateur et président du PRCF, il n’a cessé de défendre la mémoire de la Résistance communiste, d’alerter sur les menaces de la fascisation et sur le danger que faisait peser l’impérialisme euro-atlantique sur notre pays.

À l’heure où l’économie de guerre est mise en place, où les droits sociaux sont méthodiquement détruits, où l’UE et l’OTAN enferment la France dans un engrenage belliciste, l’exemple de Léon nous oblige. Nous savons que défendre les services publics, la Sécurité sociale, les retraites, c’est aussi combattre la marche à la guerre. Nous savons que brandir ensemble le drapeau tricolore et le drapeau rouge, c’est affirmer que la France des travailleurs ne se laissera pas dissoudre dans un empire euro-atlantique et ne se mettra pas non plus au service des profits des grands monopoles capitalistes, dans un impérialisme français redevenu indépendant demain.
Pour la jeunesse communiste, la fidélité à Léon ne peut être seulement un hommage de mémoire : elle doit être un engagement d’action. Dans les luttes étudiantes, dans les entreprises, dans les manifestations contre la guerre et l’austérité, les jeunes doivent être à l’avant-garde en portant haut les combats patriotiques, antifascistes et internationalistes qui furent ceux de Léon. Non pour répéter les mots d’hier, mais pour prolonger la bataille d’aujourd’hui : unir le monde du travail et la jeunesse populaire contre la fascisation, pour la paix, pour la souveraineté populaire et pour la renaissance d’un parti communiste en France. C’est cette combativité inflexible, ce refus de céder à la résignation, que Léon nous lègue comme héritage vivant. Il nous rappelle que, même dans les moments les plus sombres, l’organisation et la clarté politique ouvrent la voie à l’espoir. Cet espoir, c’est celui d’une reconstruction patiente et résolue d’un véritable parti communiste, enraciné dans la classe ouvrière et capable de mener la lutte jusqu’au bout.
Léon Landini nous a quittés, mais la flamme de ses convictions brûlera pour toujours en nous. Sa fidélité à la Résistance, son intransigeance antifasciste, sa lucidité patriotique et internationaliste demeurent nos repères. En reprenant son flambeau, nous affirmons que les jeunes communistes de France continueront la lutte jusqu’à la victoire des travailleurs, pour de nouveaux jours heureux dans une France indépendante où le peuple sera souverain face aux monopoles et aux puissances de l’argent.
Camarade Léon, pour toujours dans nos luttes !
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