Le régime de Macron n’a jamais été aussi usé. Impopulaire et détesté aux yeux de tout le peuple français et de sa jeunesse populaire, il ne fait que s’enliser davantage, jour après jour, dans la crise politique. En nommant à deux reprises son protégé va-t-en-guerre, Sébastien Lecornu, et en donnant toujours plus de leste au fascisant LR, il se fait le roi du transformisme : « Tout changer pour que rien ne change. » Le budget annoncé du nouveau (et à deux occasions !) Premier ministre en est l’illustration.

Au programme : année blanche pour la Sécu et les prestations sociales, baisse d’impôt sur la production, suppression de 3000 postes de fonctionnaires. Cela inclut un gel des APL, une aide essentielle dans le maigre budget des étudiants et d’une grande partie de la jeunesse populaire, doublée de leur suppression complète pour les étudiants étrangers, symbole d’une politique discriminatoire sur fond de racisme. Il est prévu enfin la suppression pure et simple des exemptions de cotisations pour les apprentis, ce qui va nécessairement engendrer une baisse de salaires pour tous ces jeunes travailleurs.

Au total, 30 milliards d’euros d’économies sont prévus, en vue de financer la marche à la guerre mondiale contre la Fédération de Russie, imposée par l’impérialisme-hégémonisme américain et sciemment suivie par une UE totalement arrimée à l’OTAN. Trente milliards d’économies pour avancer vers une économie de guerre, saignant au premier chef la jeunesse française, populaire et travailleuse.

Dans tout ce marasme, la social-démocratie euro-formatée sert de caution politique au macronisme. À l’annonce de la « suspension » de la réforme des retraites par Lecornu jusqu’aux prochaines présidentielles, le Parti socialiste, en bel opportuniste, a sans surprise appelé à la non-censure. Fidèle à son ADN politique, le PS ne fait que creuser son sillage historique, de l’Union sacrée, des répressions coloniales, du tournant de la rigueur, à l’euro-austérité et à l’atlantisme forcené. Il n’est que le « supplétif du macronisme » en bout de course.

Face à ces politiques mortifères promues par l’axe Macron-Le Pen, soutenues par la fausse gauche euro-formatée, nous nous devons de nous mobiliser. Redoter la classe travailleuse et sa jeunesse d’un parti communiste et d’un syndicalisme rouge de classe. Des outils indispensables pour mettre à bas Macron et ses sbires, l’UE-OTAN et ses engeances réactionnaires. Ne lâchons rien et construisons ce « tous ensemble et même temps » !