Il s’agit d’un pas de plus vers la destruction de notre pays : sous couvert d’« économies », le projet de loi de finances finit de mettre en place une véritable économie de guerre — et la jeunesse en fera directement les frais.

En 2025, le budget de l’État était déjà présenté comme un budget d’« économie » : traduction concrète, des services publics rabotés et une précarisation accrue des travailleurs. Entre 2024 et 2025, ce budget d’austérité se traduit par une baisse du budget de l’État d’environ 2,5 milliards d’euros. Mais dans le même temps, le budget « Défense » augmentait de 3,3 milliards d’euros, pour atteindre 50,5 milliards d’euros en 2025.

Le PLF 2026 confirme cette tendance : une nouvelle hausse des dépenses militaires est prévue — de l’ordre de 12 à 13 % selon les estimations — et cette augmentation sera financée par des coupes massives dans les budgets des services publics et des prestations sociales. Autrement dit : moins de moyens pour l’éducation, la santé, les aides sociales… et davantage d’argent pour l’armement.

La jeunesse paiera sa part. Concrètement, cela passera par le gel des APL – voire sa suppression pure et simple pour les étudiants étrangers – alors que les loyers continuent d’augmenter ; par la baisse de la rémunération des apprentis ; par la réduction des droits et protections (arrêts maladie, congés, conditions de travail) quand la logique de « cadence de production » l’emportera.

Cette « économie de guerre » n’est pas neutre : elle sert d’abord les intérêts d’une infime partie de la population : les milliardaires et les grands groupes industriels. Afin d’augmenter leurs profits, ces parasites poussent à l’accroissement de l’exploitation de travailleurs et ça se traduit directement par une plus grande précarisation de la jeunesse. L’Union européenne, que le grand capital français a voulu diriger depuis Bruxelles sous l’influence de Berlin et Washington, est leur meilleur outil pour s’attaquer à tout ce qui freinerait ce développement des profits capitalistes. Leur bras armé, l’OTAN, oriente et soutient cette logique en se faisant l’un des principaux relais d’un marché très lucratif bien que parasitaire : la guerre.

Ce fructueux marché pourrait conduire à l’extinction de notre espèce car la puissance des armes modernes pourrait faire d’une troisième guerre mondiale la fin de l’humanité telle que nous la connaissons. Dans ce contexte, la fascisation devient le moyen pour la bourgeoisie française d’accélérer ce mouvement qui mènera à la dissolution de notre pays dans un grand empire euro-atlantique au service du grand capital pour mener ses guerres.

Et ce n’est pas une analyse abstraite : la classe dirigeante prépare déjà l’affrontement intérieur. Lors de ses auditions devant l’Assemblée nationale et le Sénat, le directeur général de la gendarmerie, le général d’armée Hubert Bonneau, a expliqué que la gendarmerie se réorganise pour jouer un rôle central dans la « défense opérationnelle du territoire » en cas « d’engagement majeur » de la France, notamment « à l’Est ». Il a reconnu que cet engagement provoquerait inévitablement des manifestations, des refus et peut-être des actes de résistance sociale. C’est pourquoi la gendarmerie réoriente déjà ses patrouilles autour des sites militaires, des industries d’armement et des « points d’importance vitale », notamment en Bretagne et en Normandie. Autrement dit, le pouvoir sait que sa fuite en avant guerrière peut provoquer un mouvement populaire d’ampleur — et il prépare d’avance l’appareil répressif pour y faire face.

Il est par conséquent de notre devoir de nous élever contre cette folie. Organisons-nous pour en finir avec cette classe dirigeante qui se maintient au pouvoir en nous menant dans l’abîme.

Reconstruisons les outils de notre classe : rejoignez le PRCF et les JRCF pour participer à la renaissance d’un parti communiste de combat en France. Ensemble, mettons fin au pouvoir de cette classe parasite qui détruit notre pays et nos conditions de vie ; créons une société où le développement de chacun sera la clé du développement de tous.

N’en doutons pas, ils sont dangereux parce qu’ils perdent pied. Le communisme est la jeunesse du monde, l’avenir nous appartient.