Au sein de nos jeunes générations militantes, nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui ne voient pas l’intérêt de défendre notre langue nationale et constitutionnelle des assaut répétés du tout-globish, cet anglais des affaires capitalistes absolument appauvri.
C’est pourtant grâce à notre langue, le français, que nous sommes en mesure de résister, en exprimant nos résistances dans une seule et même langue (premier des services publics!) de Brest à Strasbourg et de Lens à Ajaccio, contre l’euro-destruction capitaliste, de plus en plus fascisante, des conquêtes ouvrières et populaires sociales, démocratiques et nationales.
Déjà des universités, pour faire suite à certaines entreprises du CAC40, organisent la majorité de leurs cours en anglais. De même pour la recherche.
Les jeunes générations d’entrepreneurs « start-uppers » s’auto-satisfont de leur maîtrise d’un langage entrepreneurial aussi riche historiquement et lexicalement que peut politiquement l’être LREM.
La publicité nous assène de slogans « franglais », la musique anglo-saxonne est désormais bien installée comme paroxysme de la diversité musicale et linguistique en France.
Comble du comble, l’UE, qui vient de voir partir le Royaume-Uni, souhaite désormais faire de l’anglais la langue officielle de toute l’UE… Méprisant au passage le caractère constitutionnel du français qui est « la langue de la République ».
C’est une véritable élite qui fait linguistiquement sécession de la République et du peuple en creusant son écart de classe avec le prolétariat et les travailleurs en général. De même chez la jeunesse française, dont l’avenir déjà précaire se voit rajouter cet obstacle : réussir et s’intégrer, en « anglais », à la jungle de la mondialisation capitaliste de l’UE, ou « échouer » et ne pas dépasser le stade de la quantité négligeable « franco-franchouillardo-française » qui, comble de la ringardise, s’exprime encore en français !
Un obstacle de plus, également, pour ces travailleurs, souvent jeunes, venus des régions et pays francophones du monde (223 000 000 de locuteurs dans le monde) qui, une fois en France, font souvent face à leur non-apprentissage de l’anglais… Ils ont donc intérêt à être diplômés et bien diplômés pour prétendre pouvoir travailler en France, et donc travailler en anglais, sinon rejoindre les rangs de « l’armée de réserve du grand-capital » d’ores-et-déjà forte de 6 000 000 de nos concitoyens et concitoyennes.
C’est la France qui chaque jour un peu plus est détruite par les offensives euro-capitalistes de la macronie, du MEDEF, du CAC40 et de l’UE qui, plus que jamais, gèrent et redimensionnent notre pays selon leurs intérêts propres pour n’en faire plus qu’une euro-province administrative fédérant quelques baronnies euro-régionales, dans lesquelles s’entassera la majorité exploitable sans pouvoir politique puisque, entre autre, la langue du pouvoir ne sera pas la sienne mais celle de l’élite capitaliste et de ses laquais.
A vous jeunes camarades communistes, insoumis, progressistes, écologistes et patriotes antifascistes, ne cédez rien aux modes militantes anglicisées et à leurs lexiques de plus en plus en vogue. C’est notre capacité à résister nationalement qui est en jeu, et puisqu’il n’y a pas de petites résistances, RESISTONS ! Et en FRANCAIS !
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