Je me souviens le 25 novembre 2016. Nous étions nombreux, mais malgré tout noyés sous une hystérie médiatique anti-communiste, à nous émouvoir du décès d’un géant.
Ce géant, qu’une île des Caraïbes si dépourvue, écrasée et humiliée par les produits les plus exécrables de l’impérialisme, enfanta un jour pour se donner un nouveau destin, permit par son travail acharné à redonner espoir, dignité et bonheur non seulement à son peuple mais à tous les peuples opprimés du monde.
Fidel reste et restera pendant très longtemps une des figures de proue, s’il en est, du socialisme mondial et un véritable phare dans la nuit pour toutes les jeunes générations qui, nées comme nous en pleine vague contre-révolutionnaire et n’ayant pu grandir aux côtés d’un parti communiste puissant, redécouvrent aujourd’hui le projet communiste, le marxisme-léninisme, le combat pour le socialisme à l’échelle nationale.
Ce n’est pas un hasard, car Fidel guida jusqu’à son dernier souffle la révolution socialiste cubaine et c’est bien cette dernière qui, dans les années 1990, ramassa le drapeau rouge de 1917 et de l’internationalisme prolétarien que piétinèrent les Gorbatchev, Eltsine, Walesa, et autres Hue, racailles contre-révolutionnaires en tous genre qui, des rangs même du camp socialiste, le sabotèrent ainsi que les perspectives de « nouveaux jours heureux » desquelles nous avons été privés pour plutôt représenter la première génération moderne, numérique et « cool » de ce nouveau monde post-URSS qui devait débuter par la « fin de l’Histoire ».
C’était sans compter trois choses : la tenace révolution socialiste cubaine, Fidel, et les contradictions mêmes du capitalisme qui accentueront sa propre « fin de l’Histoire ».
Notre camarade Fidel Alejandro Castro Ruz, l’un des plus grand révolutionnaire du Xxième siècle, continue grâce à son travail à transmettre aux jeunes générations, à nous transmettre, les enseignements nécessaires à notre victoire, à celle des peuples, à l’émancipation des travailleurs et à la construction d’un véritable monde nouveau, débarrassé de l’exploitation capitaliste de l’Homme par l’Homme, de l’asservissement impérialiste et de la destruction de l’environnement.
Tenons bien en main ce flambeau que nous lèguent également tous ces combattants communistes de l’ombre qui ont maintenu la flamme pendant 30 ans pour que réémerge, notamment en France, tant un grand parti communiste de combat que des perspectives de changement pour notre pays et le monde !
Comme Fidel, jamais nous ne cesserons de clamer « la patrie ou la mort, le socialisme ou mourir, nous vaincrons ! »
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