Aucun obstacle, aucune limite à l’irresponsabilité chronique de cet euro-gouvernement.
Tandis qu’une épidémie meurtrière continue de ravager notre pays, nous découvrons que la priorité de la macronie, et plus précisément du ministre de l’éducation de moins en moins « nationale » Blanquer, consiste à relancer la polémique des « réunions en non-mixités » qu’organiserait le syndicat étudiant UNEF.
La manœuvre est suffisamment grossière de la part du gouvernement pour comprendre qu’il n’y a là aucun autre intérêt que celui de mettre le projecteur sur ce qui, légitimement, questionne quant aux pratiques de certains et certaines à l’UNEF plutôt que de mettre en lumière sa propre incompétence servile aux intérêt du MEDEF, du CAC40 et de l’UE capitaliste, anti-démocratique et supra-nationale qui détruit l’université « à la française », la recherche universitaire, la république une et indivisible, la laïcité et l’universalisme populaire.
Il est clair pour les jeunes militants communistes, républicains et patriotes antifascistes que nous sommes, qu’interdire strictement, physiquement et hors de tout cadre légal à quelqu’un l’accès à un groupe de parole, ou à une réunion, de par ses origines, son sexe, sa couleur de peau ou sa foi, n’est pas dans notre ADN et ne nous semble pas être, notamment quand on en fait la promotion, vecteur de progrès.
Cependant parce qu’il n’y a pour nous, avant toute chose, que des citoyens et des citoyennes au sein de la République, la libre réunion de personnes se sentant pour telle ou telle raison exclues de ce pacte républicain, national et progressiste que tente de détruire l’euro-mondialisation capitaliste et ses laquais réactionnaires, ne devrait pas poser à priori de problèmes si cette pratique est consentie par tous les participants, par les statuts de l’organisation et qu’elle n’entre pas en contradiction avec la loi.
Sans nier les dérives idéologiques profondes de l’UNEF qui ont fait de ce syndicat étudiant, autrefois à l’avant-garde des combats progressistes, laïcs et anti-colonialistes à l’université, désormais un syndicat désorganisé, peu au fait des questions qu’il prétend mettre en avant, qui tient difficilement ses adhérents et enchaîne les démentis publics, à notre connaissance, l’UNEF en tant qu’organisation n’a jamais pris de décisions, n’a contrevenu à ses statuts ni à la loi en permettant à des concitoyens et concitoyennes de se réunir entre eux pour telle ou telle raison d’ordre sociologique.
Les propos du ministre Blanquer sont inacceptables et il est évident, après bientôt 5 ans d’arrestations de syndicalistes, d’éborgnements de gilets jaunes, de mise à genoux de lycéens, de racisme voire de néo-nazisme exacerbé au sein de certaines sections des forces de l’ordre, de découpe à la vente de la France républicaine, de gestion totalement non-démocratique de la crise sanitaire, de signature d’euro-résolutions anti-communistes et révisionnistes, ou encore d’évocation et de glorification de Pétain ou de Maurras, que c’est cet euro-gouvernement capitaliste et non l’UNEF, malgré ses dérives, qui a des pratiques « qui ressemblent au fascisme ».
Face à ce constat, nous appelons avant tout à faire bloc contre la fascisation galopante de cet euro-gouvernement qui mène notre pays à la ruine en s’appuyant, comme toujours, sur les « éléments les plus chauvins et les plus réactionnaires du capital financer » pour museler la contestation grandissante.
Et pour pouvoir en finir une bonne fois pour toute, sortons définitivement de l’UE, de l’euro et de l’OTAN pour nous donner les moyens de combattre ce capital financier mondialisé et nous donner une chance de construire le socialisme pour notre pays, gage de progrès, de paix républicaine et de fraternité universelle.
Jeunes pour la Renaissance Communiste en France
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