La conférence pour la paix au Proche Orient qui s’est tenue dernièrement à Paris aura été un camouflet pour le gouvernement réactionnaire israélien de Benyamin Netanyahou. Ce sont 70 pays réunis qui ont réitéré leur engagement pour la solution des « deux États ».
Les réactions palestiniennes et israéliennes ne se sont pas fait attendre. Les premiers se félicitant, par la voix du n°2 de l’OLP, l’Organisation de Libération de la Palestine, Saëb Erakat, du résultat de cette conférence, confortant « la nécessité de mettre fin à l’occupation israélienne ».
Le gouvernement israélien, pour sa part, estime que cette conférence «éloigne» de la paix, reprochant aux participants «hors du Proche-Orient» de vouloir « dicter des solutions aux gens du Proche-Orient ».
Si cette conférence est une avancée non négligeable, il faut tout de même être prudent et ne pas croire que le gouvernement israélien se pliera sans broncher aux exigences émises par ces 70 pays.
Il est intolérable que l’U.E et ses alliés nord-américains soient si prompts à sanctionner économiquement des pays trop indépendants à leur goût, mais sont incapables, malgré une politique de colonisation et d’expropriation des terres vieille de 50 ans dérogeant à toutes les résolutions des Nations-Unies et à toutes les lois internationales, de prendre les mesures nécessaires pour faire respecter les frontières de l’État palestinien et pour empêcher les bombardements « préventifs » de l’État d’Israël sur la bande de Gaza.
La résolution de ce conflit est également le combat de nombreux Israéliens et Palestiniens, progressistes et laïques, de la société civile. Leur courage est à saluer et leur combat pour la paix à soutenir. Car une partie des grands propriétaires terriens et d’usines de ces deux pays tirent profit de la situation actuelle et n’ont pas intérêt à ce que la paix tourne à l’avantage des travailleurs de Palestine et d’Israël.
Car demain, les terres et moyens de production palestiniens qui ont été expropriés par la colonisation israélienne ne devront pas retourner dans les mains des grands propriétaires et exploiteurs de Palestine.
Les JRCF continueront de soutenir et de lutter pour un État palestinien (majuscule quand c’est un substantif: les Français, minuscule quand c’est un adjectif: le vin français) ( indépendant, siégeant officiellement à l’ONU, se battant pour la paix, la laïcité et le progrès !
Solidarité avec la Palestine !
Justice, indépendance nationale et socialisme
pour le peuple palestinien !
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