Relaxe pour Gildo !

par | Juil 8, 2017 | Luttes | 0 commentaires

Ce jeudi 6 juillet 2017 fut marqué par la fin des poursuites judiciaires du camarade Gildo (on l’espère tout du moins), accusé de rébellion caractérisé par la résistance non violente à son interpellation, affaire datant d’il y a un an et dont nous parlions dans un précédent article (« Justice de classe : les JRCF présent au procès de Gildo, accusé d’avoir résisté à son interpellation ! »).

Le jugement fut assez bref. L’intention de voler le calot du policier n’est pas caractérisée et de toute façon ne faisait pas partie des charges contre le prévenu. D’autre part, le juge a bien signalé l’absence de sommation du CRS avant de charger le camarade. Les vidéos le montrant, le juge a constaté la bonne foi du syndicaliste : il n’avait commis aucune violence sur aucun des policiers et s’il s’était débattu il s’agissait d’une peur légitime de manquer d’air pour respirer. De plus le camarade c’était bien laisser menotter une fois remis debout, c’est-à-dire au moment où il pouvait à nouveau respirer normalement. Aucun des policiers ne s’étant porté partie civile et les faits de rébellion n’étant pas caractérisée, le juge a décidé la relaxe du camarade Gildo.

Rappelons toutefois qu’il peut y avoir appel de la décision.

Aussi, notons que dans cette affaire, ce qui fut décisif pour innocenter le camarade fut le visionnage de deux vidéos « amateurs » filmant la scène pendant le procès. Ceci pour rappeler que tous ceux qui filment une intervention « musclée » des forces de l’ordre sont légitimes et ne doivent pas craindre les menaces illégales de ces représentants de la loi qui se croient au-dessus d’elle.

Rappelons aussi que bien d’autres personnes en France sont actuellement confrontées par les tribunaux soit pour leurs activités syndicales soit pour avoir résisté un tant soit peu à l’arbitraire policier. Ainsi souvenons-nous que le camarade Loic Canitrot passera lui aussi en procès, le 11 septembre, au palais de justice de Paris dans le cadre de l’occupation en 2016 du siège du Medef, ainsi que du procès le 5 mars 2018, à la cour d’appel d’Aix-en-Provence, du chauffeur ayant foncé sur un rassemblement CGT en 2016, acte qui blessa gravement deux militants de la confédération syndicale et dont la relaxe fut prononcée en première instance.

Camarades, ne lâchons rien ! La vérité et la lutte paieront toujours !

Le 06/07/2017

Jeunes pour la Renaissance Communiste en France (JRCF)

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