Violence à Gare du Nord : encore un exemple de la fascisation

par | Jan 5, 2020 | Luttes | 0 commentaires

Ce samedi 4 janvier, les Gilets jaunes manifestaient dans Paris avec les travailleurs en lutte contre la réforme des retraites. Sous le cri de « Macron démission », les manifestants sont entrés dans la Gare du Nord de manière tout à fait pacifique.

Après quelques instants, les forces de l’ordre ont fermé les accès de la gare pour empêcher les manifestants de sortir et à d’autres de rentrer. Il va sans dire que cela bloquait aussi les simples voyageurs… qui purent l’instant d’après goutter à la lacrymogène des policiers tout comme les manifestants. Tout cela dans un espace public où l’on trouvait entre autres des enfants ! Il est évident que ce genre d’action ne pouvait que créer un mouvement de foule qui, fort heureusement, à l’heure actuelle, ne semble pas avoir fait de blessés. 

De mémoire, il est assez rare de voir depuis ces dernières années un maintien de l’ordre aussi calamiteux, battant presque le fascisant Manuel Valls, ancien sinistre de l’intérieur et premier ministre sous Hollande, premier responsable des violences durant les manifestations contre la Loi travail en 2016, ainsi que de la persécution judiciaire envers les syndicalistes qui s’en était suivie. 

Ce qui s’est passé hier à Gare du Nord est encore un exemple de la fascisation du régime Macron (qui n’est pas le fascisme, mais qui prépare le terrain), après la série de mutilations depuis novembre 2018, les morts de Zineb et de Steve (dont les policiers responsables de la mort ont été récompensés par Castaner), ou encore des pressions exercées contre les grévistes par leur direction, à l’instar de Yassine Lamotte, machiniste à la RATP, pour fait de grève. Il est plus que temps de faire renaître un grand Parti communiste de combat contre le régime fascisant de Macron, l’Union européenne, l’euro et l’Otan, pour en finir avec le capitalisme.

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