Nous, Jeunes pour la Renaissance Communiste en France (JRCF), constituons l’organisation de jeunesse du PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France). Comme nos aînés, nous refusons la mutation sociale-démocrate et « €uroconstructive » de ce qui était, à la Libération, le grand parti de la classe ouvrière. Nous tendons la main, dans l’action, aux militants franchement communistes du PCF et aux jeunes communistes du MJCF, qui refusent la liquidation de leur parti.

Comme organisation de jeunesse, il nous revient la tâche d’être à l’avant-garde du combat communiste que porte notre organisation. Notre nom est notre programme. Comme avant-garde, sachant, selon le mot de Lénine, se tenir « un pas [et un seul] au-devant des masses », nous nous devons de rester au plus près de notre classe, de lui apporter notre fougue indéfectible et notre soutien fraternel, dans ses luttes présentes et à venir. Nous sommes à l’avant-poste, fiers de ce que nous portons, audacieux et combatifs.

Exigeants avec nous-mêmes, fraternels avec nos camarades, intransigeants avec nos adversaires, nous posons d’ores et déjà les jalons de la cité future que nous voulons et que nous allons bâtir.

Nous portons dans la lutte le drapeau rouge du mouvement ouvrier, associé au drapeau tricolore, puisque nous estimons qu’il n’y aura pas de libération sociale sans libération nationale, ni de socialisme sans lutte, sur les cinq continents, pour la souveraineté populaire et l’indépendance nationale.

Ce drapeau tricolore, c’est celui que nous ne cessons d’arracher à la bourgeoisie, qui lamine l’indivisibilité de la République et qui abandonne le pays au rang de laquais atlantiste et européiste. Ce drapeau, nous nous en souvenons comme celui de la patrie révolutionnaire de Robespierre et de Saint-Just, comme celui des insurgés républicains, des sans culottes, de l’armée populaire de Valmy et de l’An II. Nous nous en rappelons comme celui de la classe ouvrière héroïque, lorsque les francs-tireurs partisans communistes l’ont relevé à la Libération, et nettoyé de sa souillure. Nous le pensons comme celui de la souveraineté de notre peuple, libéré de la bureaucratie totalitaire de l’UE, et de l’influence impérialiste de l’OTAN, et jusqu’à ce que, selon le mot de Marx, la classe ouvrière « deviennent elle-même la nation » (Manifeste du parti communiste).

Ce drapeau, nous l’espérons, nous le réinventerons, et nous l’imposerons, comme le drapeau qui achèvera définitivement la Révolution française, comme celui de la nation qui devra se tenir à la hauteur de la tâche historique de ne pas faillir dans la construction collective du socialisme, et dans la coopération fraternelle avec tous les peuples.

Nous sommes patriotes, comme l’étaient le peuple burkinabé de Sankara, en marche vers sa libération nationale, comme le sont les peuples révolutionnaires de l’île de Cuba et du Venezuela, qui tiennent tête depuis des décennies à l’impérialisme américain. Nous le sommes, comme les dizaines de millions de fils de l’URSS, tombés sous les balles pour sauver la patrie des travailleurs qu’avaient bâti leurs mères et leurs pères.

Sachons nous retrouver, nous unir et faire front commun. Prouvons notre détermination et notre discipline exemplaires, à l’heure de la puérilité généralisée. Faisons valoir notre esprit critique et notre remise en question permanente, loin de tout aveuglement. Faisons-nous respecter, pour qu’enfin nous sachions vaincre.

Le communisme est et sera la jeunesse éternelle du monde !

REJOINS LES JEUNES POUR LA RENAISSANCE COMMUNISTE EN FRANCE DANS SA LUTTE RÉVOLUTIONNAIRE !

Ces articles pourraient vous intéresser:

Retour sur Terre en transe de Glauber Rocha

Retour sur Terre en transe de Glauber Rocha

Terre en transe sort en salle au Brésil en 1967, soit trois ans après le coup d’Etat militaire fasciste supervisé par les Etats-Unis, qui aboutira en 1968 à l’adoption de l’Acte Institutionnel numéro 5, qui prévoit un renforcement extrême des forces répressives brésiliennes et un accroissement de la militarisation du pays. Le film est alors censuré. Mais il tient aujourd’hui, avec son réalisateur marxiste Glauber Rocha, une grande place dans la culture nationale.

La Ligue de la Jeunesse Communiste de Yougoslavie (SKOJ) : une présence marquante au meeting de la JRCF à la Fête de l’Humanité

La Ligue de la Jeunesse Communiste de Yougoslavie (SKOJ) : une présence marquante au meeting de la JRCF à la Fête de l’Humanité

Cette année, le stand du PRCF a été marqué par la présence remarquée de camarades de la Ligue de la Jeunesse Communiste de Yougoslavie (SKOJ), qui a participé activement au Meeting de la Jeunesse pour la Renaissance Communiste. Cette présence internationale souligne l’importance des relations entre jeunes communistes, la solidarité internationaliste, l’opposition à l’occupation de l’OTAN au Kosovo et les luttes communes entre les jeunes yougoslaves et français.

Non au Service National Universel [Communiqué]

Non au Service National Universel [Communiqué]

Le SNU (Service National Universel), mis en place en 2019 par le gouvernement Macron, fait encore parler de lui.

En effet, Prisca Thevenot, secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et du SNU, vient d’annoncer sur le média Brut, le 19 septembre, une « obligation et généralisation » prochaine du SNU. Outre l’aspect comique de madame Thevenot qui, comme tous les macronistes, ne sait pas tenir parole étant donné qu’elle s’était positionnée en août dernier contre l’aspect obligatoire du dispositif, il faut remarquer qu’elle ne dit rien de concret au sujet de la date ou des moyens d’hébergement et d’encadrement de tous ces jeunes, comme le remarque le syndicat l’UNSA.

LES VERTBAUDET ONT GAGNÉ, POURTANT LA REPRESSION FRAPPE TOUJOURS

LES VERTBAUDET ONT GAGNÉ, POURTANT LA REPRESSION FRAPPE TOUJOURS

Le gouvernement n’accepte aucune victoire, toute mobilisation des travailleurs doit désormais affronter la répression policière…

Le camarade Yannis de la CGT Tourcoing, après avoir été passé à tabac au commissariat et sur le piquet de grève qu’il était venu soutenir, est convoqué au commissariat de Lille pour une audition ce mercredi. Nous appelons l’ensemble des forces progressistes de ce pays à venir l’accompagner devant le commissariat de Lille (109 Faubourg des Postes, Lille) ce mercredi 20 septembre à 16h30 pour clâmer haut et fort que face à la répression policière, nous ne sommes pas seuls : une attaque contre l’un ou l’une d’entre nous est une attaque contre la classe des travailleurs !

Critique de Germinal

Critique de Germinal

D’après Truffaut, Berri n’était pas un « cinéphile », mais un cinéaste qui « [puisait uniquement] à la source », « à la vie elle-même », c’est-à-dire dans ses origines, là où son père, immigré juif polonais et fourreur, votait communiste. Si son passé occupe une place si importante dans son œuvre, les sujets qu’il traite ne sont jamais « démodés », en un sens, d’un point de vue politique : un an après Maastricht, Germinal (1993), adapté du roman éponyme d’Émile Zola, ramène sur le devant de la scène des questions de lutte des classes : qu’est-ce qui a changé, entre cette époque si lointaine (XIXème siècle), et maintenant ? Comment la classe ouvrière va-t-elle subir les effets du traité de Maastricht ?