Cible prioritaire des grands monopoles capitalistes détenant l’ensemble des grands médias audiovisuels dans note pays, la jeunesse de France est littéralement submergée – et depuis des années – par des flots de publicités et de programmes ainsi dits « divertissants » qui n’ont pour but connu depuis tout ce temps que d’exploiter leur « temps de cerveau disponible ».

C’est un véritable combat culturel que mène la grande bourgeoisie capitaliste dans notre pays pour que règnent le consumérisme effréné, « l’américanisation » des mœurs et de la culture, la concurrence entre les individus dans un maximum de domaines, ou encore le développement du « tout-anglais » du monde des affaires capitaliste au détriment de la langue française, que ce soit dans l’espace public, audiovisuel ou dans les entreprises.

C’est un courant dangereux qui n’a d’autres ambitions que de participer au démantèlement progressif du pays : reléguant à l’arrière-ban sa langue commune, ciment des conquêtes nationales, démocratiques et sociales du peuple et de sa classe ouvrière – est on vraiment prêt à renégocier en anglais une convention collective ? – ; s’opposant à l’esprit profondément républicain et épris de « commun » du peuple et des travailleurs français attachés à l’unité et à l’indivisibilité de leur nation – et non aux ambitions personnelles de quelques chiens de garde médiatiques et autres laquais de l’oligarchie euro-capitaliste – ; et tout cela en créant des besoins largement artificiels permettant d’extorquer grassement les maigres revenus des jeunes travailleurs de France.

Cela doit cesser ! Il en va de l’avenir intellectuel et culturel de notre jeunesse, mais aussi des capacités futures de notre pays à combattre l’euro-mondialisation capitaliste et ses méfaits autant sur les travailleurs et les peuples que sur notre environnement. Car ces politiques permettent à la classe dominante de reléguer définitivement vers le bas ceux qui ont le moins de chance de s’adapter à cette « nouvelle culture » – autant dire clairement qu’il s’agit des jeunes de la classe ouvrière – tout en promouvant ceux qui en ont les moyens.

C’est un combat d’hégémonie culturelle pour lequel la jeunesse, et en premier lieu la jeunesse ouvrière, doit donc prendre toute sa place.

NON, apprendre et se cultiver en rentrant du travail, quand ce dernier nous en apporte si peu, ce n’est pas « se prendre la tête » !

NON, la langue française n’est pas ringarde quand elle permet à ceux et celles qui la maîtrisent de répondre offensivement aux patrons !

Et OUI, il y a souvent mieux à faire avec son salaire et ses revenus que d’imiter le dernier influenceur au service de tel ou tel monopole capitaliste.

Contre les encouragements délétères de toute sorte à la sur-consommation, à la division, aux préoccupations futiles et à l’esprit de concurrence sur fond de mépris de classe qui gangrènent la jeunesse ouvrière de France, avec la JRCF viens lutter aussi pour l’émancipation culturelle et intellectuelle de la jeunesse, pour son indépendance d’esprit et pour sa liberté d’agir et de penser !