Le mercredi 25 juin s’est terminé le dernier sommet de l’OTAN. Un sommet qui s’est conclu sur un accord ayant pleinement satisfait Donald Trump : les États membres de « l’alliance » s’engagent à porter leurs dépenses militaires à 5 % de leur PIB.
C’est une excellente nouvelle pour Trump et pour l’hégémonisme états-unien. Mais c’est une très mauvaise nouvelle pour les peuples, les travailleurs et la jeunesse des pays de « l’alliance » : pour leur niveau de vie, leurs conditions de travail, leurs services publics. L’économie de guerre se met en place, lentement mais sûrement, et menace nos salaires, la paix mondiale et, in fine, notre avenir, nos vies. Rappelons que l’article 5 du traité de Washington, qui régit l’OTAN, stipule qu’« une attaque en contre l’un des alliés est considérée comme une attaque dirigée contre tous ». Ainsi, on comprend clairement que l’OTAN est une menace directe à la paix mondiale et, simultanément, à nos propres existences.
Les récents évènements au Moyen-Orient, entre l’Iran et Israël, nous montrent une chose : l’histoire avance, et les contradictions du monde aussi. L’impérialisme – stade suprême du capitalisme – atteint un tel paroxysme qu’il fait peser sur nous un danger exterministe, d’autant plus lorsque la perspective et la réalité des coups de frein ou des défaites apparaît. La tâche qui nous incombe, en tant que communistes, est de lutter contre notre propre impérialisme – un impérialisme aujourd’hui
arrimé à l’impérialisme hégémonique, principal danger pour la paix mondiale : l’UE/OTAN. D’autant plus que les forces les plus fascisantes en France aujourd’hui, comme le RN ou Reconquête, en sont désormais de fervents soutiens au nom de « l’Occident » ou encore de la « civilisation judéo-chrétienne ».
Partout dans le monde, cet ordre impérial se manifeste. Il écrase tout ce qui se met en travers de sa route, et, par effet de conséquence, fait peser sur le monde un risque d’embrasement potentiellement exterminateur : au Moyen-Orient, en Ukraine, et demain peut-être en Asie, contre la République populaire démocratique de Corée et la Chine populaire. Dans ce contexte, nous ne pouvons pas nous permettre un manque de cohérence ou de discernement. Il ne servirait à rien de se battre, d’un côté, contre le génocide en cours à Gaza, sans en même temps combattre les principaux soutiens et fournisseurs d’armes d’Israël : l’UE et l’OTAN. De même, comment peut-on défendre les buts de guerre de ce même impérialisme hégémonique en Ukraine, tout en prétendant lutter contre lui ailleurs ? C’est dans ces contradictions que s’enlise aujourd’hui la quasi-totalité de la gauche française. Il revient au PRCF et aux JRCF de tenir bon, car sans nous, cette ligne résolument anti-impérialiste n’existerait pas.
Nous devons tenir bon, d’autant plus que les faits confirment la justesse de nos analyses. Nous le répétons depuis des mois : l’avenir à court terme est extrêmement incertain, tant le risque exterministe d’une guerre mondiale pèse sur nos vies. Mais nous disons aussi que l’avenir à long
terme est enthousiasmant. En témoigne notamment la révolte impressionnante du peuple kényan, avec à sa tête nos camarades communistes du CPM-K et les jeunes de la Ligue de Jeunesse
Révolutionnaire.
Au Kenya, comme dans tant d’autres endroits du monde, les communistes, à force de travail sérieux dans les masses, porté par une ligne et une pratique révolutionnaire, apparaissent comme la seule alternative. Tâchons d’en prendre exemple ici, en France, à l’heure où une recomposition s’amorce au sein du MJCF, où les contradictions entre une aile gauche et une direction opportuniste semblent devoir se résoudre par une séparation nette entre les deux. L’histoire est en marche et la nécessité d’une unité d’action entre les révolutionnaires se fait sentir ; en tout cas les conditions n’auront jamais paru si proches d’être réunies.
Plus que jamais : le communisme est la jeunesse du monde.
L’avenir appartient aux révolutionnaires.
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