Jamais l’indépendance de notre pays et des nations du monde, jamais la paix mondiale, l’avenir de la jeunesse, de notre environnement et même l’existence de l’humanité n’ont été aussi menacés mais également autant liées à l’impératif d’organisation et d’action des peuples du monde et, à leurs têtes, de leurs classes ouvrières.

Notre organisation, répondant à la définition léniniste de ce que doit être la jeunesse communiste, c’est à dire « le mouvement de jeunesse du Parti Communiste, et non le parti communiste de la jeunesse », est donc désormais bien effective et sur pied, mais il nous faut désormais la renforcer, la fortifier, l’organiser toujours plus et la faire grandir en effectifs.

Sans surprise, le tout récent congrès du NPA devant se tenir ce week end en banlieue parisienne s’est conclu par une scission revendiquée, voire suscitée par la tendance majoritaire issue de la LCR (trotskiste) et de ses figures de proue médiatiques, MM. Besancenot et Poutou.

Notre  Terre et  les peuples du monde ne sont pas pauvres,  pourtant ils ont faim.  Le monde est riche, mais les peuples souffrent. La terre est fertile, le savoir et le travail créent des richesses, mais la guerre et la barbarie apportent destructions et misères. Chaque jour où ce monde reste dans les griffes de la classe exploitante est un jour perdu pour le genre humain. Dans nos pays, cette domination de la bourgeoisie signifie la désindustrialisation, le déclassement , la destruction,  la guerre contre les autres peuples et la menace du fascisme. Ce qui sert  aux exploiteurs, aux  propriétaires des capitaux allemands et français, détruit l’avenir et la vie de la jeunesse.

Le résultat du premier tour de l’élection présidentielle de 2022 a débouché surle scénario cauchemar au sujet duquel ne cesse d’alerter le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) et les JRCF depuis des années, à savoir une opposition entre Macron, le fondé de pouvoir du MEDEF, de l’UE et de l’OTAN, et Le Pen, la grande prêtresse de l’extrême droite xénophobe et fascisante.

On est en droit de s’interroger à la lecture du Baromètre Jeunesse (18-30 ans) 2022 de l’Ifop qui affiche la couleur dès son introduction en annonçant un Macron en tête des intentions de vote avec un quart des voix, talonné par une Le Pen à 20%, elle-même suivie d’un Zemmour à 12% (avec derrière lui un Mélenchon à 11%) pour compléter tranquillement ce trio de tête infernal comptabilisant, si l’on fait fi des marges d’erreur, 57% des suffrages potentiels malgré l’ancrage supposé « à gauche » de la jeunesse.