On croyait avoir tout vu, tout entendu : « le Point » assimilant la CGT à Daech par la voix de Frans-Olivier Giesberg, criminalisant à tout va Robespierre, les jacobins et la révolution française pendant que le reste de la grande presse néo-libérale vomie son anti-communisme à l’approche du centenaire de la grande révolution d’octobre 1917…
« Libé » surrenchéri néanmoins aujourd’hui, par la plume de Laurent Joffrin (directeur de la rédaction et de la publication) en publiant un article au titre si peu subtil : « Le Che, double des jihadistes ». http://www.liberation.fr/debats/2017/09/05/le-che-double-des-jihadistes_1594337
Qu’il est de bon ton de discréditer à tout va les grandes figures révolutionnaires de ce monde. Ceux et celles qui ont toujours combattus les profiteurs et les exploiteurs que les Giesberg, Joffrin, Barbier, Guetta et autres chiens de gardes médiatiques défendent ardemment tous les jours durant d’innombrables chroniques « d’experts ».
Alors que nous commémorons cette année les 50 ans de l’assassinat du « Che » par les forces spéciales bolivienne alors soutenues et aidées sur le terrain par la CIA, ceux qui hier le traitaient de terroriste n’ont rien perdu de leur véhémence.
Amalgamant sans vergogne la passion révolutionnaire et le sentiment de justice qui anima Ernesto Guevara durant toutes ses années de combat à la folie haineuse et destructrice des kamikazes de Daech, Joffrin déchaîne son mépris pour l’un des plus grand révolutionnaire du Xxème siècle.
Quand, systématiquement, on amalgame les révolutionnaires aux fachos et aux fanatiques, c’est seulement les premiers qu’on envoie à la répression et les seconds qu’on banalise et réhabilite, et au profit de quelle classe, comme eût demandé Sartre, l’un des fondateurs de Libé…
Nous n’abandonnerons pas l’histoire, le combat et l’idéal du « Che », ni au marketing qui a toujours cherché à le rabaisser à une simple figure rebelle vide de conscience, ni aux contre-révolutionnaires du monde politico-médiatique.
Son combat fut celui d’un inébranlable internationaliste, mais aussi celui d’un grand patriote anti-impérialiste adopté par le peuple cubain tout entier.
Son combat est le nôtre !
« Hasta siempre commandante ! »
Jeunes pour la Renaissance Communiste en France
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