Puy du Fou : plongée dans la production culturelle réactionnaire

par | Sep 27, 2020 | Contre-culture | 0 commentaires

« De ma vie je n’ai eu que deux combats : l’Amérique et la Vendée… »
(Personnage historique de François Athanase Charette de La Contrie, contre-révolutionnaire vendéen et figure centrale du spectacle « Le dernier Panache » du parc du Puy du Fou)

S’il fallait dénicher le clou politique qui scelle la vision « historico-partisane » qui se dégage du Grand Parc du Puy du Fou, celui-ci serait cette citation tirée de l’un des derniers spectacles du célèbre parc, « Le dernier panache » au programme depuis 4 ans.

On ne présente plus ce parc de loisir à thématique historique, de renommée désormais internationale, installé en Vendée, et désormais également en Espagne, fondé et toujours présidé par la famille Le Jolis de Villiers ou, dis plus fréquemment, les De Villiers, famille subsistante de la noblesse française, bien installée dans la politique, les affaires et les armées.

D’ores et déjà, la couleur est annoncée pour celles et ceux qui ne seraient pas au fait du caractère réactionnaire, de renommée internationale également, de ce parc dans le traitement de l’histoire de la région et de notre pays.
S’inspirant d’évènements historiques ayant eu lieu en Vendée et dans la région du Puy du Fou, Philippe De Villiers, figure de l’extrême-droite droite libérale, anti-communiste, antiprogressiste, et conservatrice française, lance en 1978 la fameuse « Cinéscénie », un spectacle « historique » retraçant une histoire de la Vendée du Moyen-âge au Xxème siècle, puis le « Grand parc » en 1989 (tout un symbole…) et ses nombreux spectacles auxquels assistent plus de deux millions de nos concitoyens par an.

La plongée curieuse, mais peu naïve, dans le monde idéologique des De Villiers peut être extrêmement intéressante pour qui sait lire l’histoire, au moins un petit peu, avec un regard de classe.

Car si le parc du Puy du Fou est réputé pour être « un parc de droite », il est fort probable que la plupart de ses détracteurs, notamment ceux issus de la gauche bien-pensante et de l’extrême-« gauche », soient également des détracteurs de l’histoire de France, d’une approche scientifique et archiviste de celle-ci, voire de l’Histoire tout court, considérée comme un temps ancien, obscur, noyé dans la superstition et donc inutile à analyser avec un regard de classe pour quiconque souhaite faire, abusivement et au pied de la lettre, « du passé table rase » (faisant état ainsi de l’incompréhension totale des paroles de l’Internationale).


On ne peut évidemment nier cette réputation néanmoins bien méritée, et c’est d’ailleurs cela qui va nous intéresser puisqu’elle est caractérisée par le traitement historique opéré dans les nombreux spectacles. Ceux-ci, au-delà des contraintes artistiques et de durée des représentations forçant à « synthétiser » et à faire rêver le spectateur, nous font découvrir par ici une Jeanne d’Arc mystique et quasiment magicienne, par là des vikings aux allures démoniaques seulement animés par le pillage et le meurtre mais que remet sur le droit chemin le christianisme, de ce côté la conversion eux aussi à un christianisme « zen » des romains aux traditions violentes et, de l’autre côté, un peuple vendéen paysan, traditionnel, naïf et heureux qui se voit « exterminé » (sic) par des sans-culottes hirsutes et menaçants et par des Montagnards et jacobins vampiriques assoiffés de sang.

Si cela peut fasciner des enfants qui ignorent encore de l’histoire de leur pays, des enjeux de classes et des rapports de forces qui s’y sont joués et qui s’y jouent encore, cela devient plus dangereux quand cette machine de production culturelle qu’est le Puy du Fou tente d’inculquer à désormais plus de deux millions de spectateurs par an, dont de nombreux jeunes collégiens, lycéens et étudiants, une vision infantilisante, surnaturelle, mystique voire magique et surtout, contre-révolutionnaire au sens le plus large du terme, de l’histoire de France.

Car en des temps de contre-révolution, que pourrait bien faire la noble famille Le Jolis de Villiers et ses intérêts économiques, politiques et (anti)-sociaux, représentés par cette manne financière qu’est le parc, d’une vision progressiste, populaire et antifasciste de l’histoire ? 1

Que pourraient-ils bien faire d’une jeune femme fille de laboureurs (une pas grand-chose au XVème siècle donc), animée par les « voix » des discours anti-anglais des habitants de Domrémy, qui se hisse socialement par son tempérament jusqu’à se faire intégrer à l’armée et côtoyer « l’état-major » dans le but de renvoyer hors de « France » (ce terme ne désigne encore que l’Île-de-France) des troupes d’occupations étrangères qui se comportent en « mauvais chrétiens » en envahissant des terres qui ne sont pas les leurs ? 2
Symbole populaire par excellence, outil politique pour Charles VII tout autant que pour le régent du Royaume d’Angleterre Jean de Bedford ainsi que pour l’Université de Paris, abandonnée opportunément par « son Dauphin », qu’elle avait aidé à mettre en place avant de lui désobéir (préférant la guerre aux négociations de son roi, elle attaquera Paris contre ses ordres), et enfin brûlée par l’Église qui, toute honte bue, l’a canonisée en 1920 comme si de rien n’était, une Jeanne « d’Arc » bien comprise doit revenir aujourd’hui au centre de l’histoire nationale et populaire, progressiste, féministe et anti-impérialiste de France comme l’une des héroïnes du peuple et de la nation française alors en gestation.

Que pourraient bien tirer nos De Villiers d’une vision plus subtil des peuples « païens », que la conversion au christianisme semble laver de leur sauvagerie naturelle et de leur caractère barbare et violent ?
Si les raids et pillages vikings furent une réalité, ils ne constituaient pas la majeur partie des activités 3 de ceux d’entre eux qui prenaient le large, comme ont pu néanmoins les décrire de nombreux religieux victimes, hélas, de ces violentes attaques. Comparé au réseau commercial fluvial et d’échanges immense qu’ils mirent en place dans toute l’Europe et plus encore, permettant ainsi le développement économique du sous-continent et les échanges entre peuples et civilisations (à rebours des pré-carré commerciaux impérialistes et des « marchés uniques » capitalistes actuels comme l’UE), les pillages des normands païens n’ont jamais rien eu à envier aux guerres de rapines entre provinces féodales européennes « civilisées », aux pillages que certaines puissances chrétiennes menèrent lors des croisades, ou aux sanglantes répressions religieuses comme celles qui s’abattit sur les Cathares !

La Rome antique, impériale, présentée comme glorieuse dans sa violence (exprimée par les gladiateurs dans le spectacle) et armée de nombreuses divinités, semble ne pas pouvoir non plus résister à l’appel du Christ et de ses disciples persécutés dans les arènes. Même les fauves, sous l’effet de la prière d’une jeune chrétienne condamnée à mort, refusent d’accomplir leur terrible tâche ! Si la persécution des chrétiens et de leur culture comme minorité religieuse au sein de l’empire romain fut d’une rare violence, celle des chrétiens et de l’empire romain convertit, contre le passé « païen » de la Rome antique, le fut tout autant. C’est lors de la christianisation de l’empire romain que furent fermées nombre de bibliothèques, notamment à Rome, que de nombreux autodafés eurent lieu, que des statuts et temples « païens » furent mis à terre, que progressivement l’accès aux livres et aux connaissances ne furent réservés qu’au religieux et que les violences de certaines communautés chrétiennes contre les non-chrétiens s’exacerbèrent. Il est également désormais admis que, dans cette dynamique de conversion, fut incendié une grande partie de la bibliothèque d’Alexandrie en 391 par l’évêque Théophile au-devant d’une foule d’adorateurs chrétiens. 4

Enfin, et clou du spectacle, quels bénéfices pourraient-ils exploiter, ces nobles restes qui se tiennent à l’avant-garde de la réaction dans notre pays, d’un récit honnête de la Révolution française ?

Véritable spectacle politique sur le thème des Guerres de Vendée, « Le dernier panache » qui retrace la vie du chef militaire vendéen François Athanase Charette de la Contrie 5, vient parachever l’œuvre politico-culturelle des De Villiers en nous vendant l’histoire d’un chef de guerre royaliste simple et courageux, menant un brave « peuple » vendéen qui ne connaît ni contradictions de classes sociales ni contradictions politiques, puisqu’il semble uni contre une République de sans-culottes barbares menée par des révolutionnaires égorgeurs en les personnes de Barère, Robespierre et de Saint-Just. Le tout s’achevant sur une citation du « grand Soljenitsyne » qui, un peu présomptueusement, affirmait en 1993 (tout un symbole encore pour le réactionnaire « dissident » soviétique) aux côtés de notre cher Philippe de Villiers que « les français sont de plus en plus nombreux à regarder avec fierté la résistance de la Vendée »… 6

C’est bien ce dernier spectacle qui reflète, au-delà de prises de positions médiatiques et polémiques tendant à promouvoir ses livres à la façon d’un Zemmour ou d’un Onfray, le danger national que représente la pensée réactionnaire, contre-révolutionnaire, anti-communiste et anti-républicaine qui est portée par la production culturelle de nos « chouans de la culture ».


Républicains pour la carrière (tout de même), celle qu’ils défendent pour eux et les leurs fut la même que souhaitèrent la majorité des députés monarchistes en 1875 lorsque fut adopté constitutionnellement, grâce à l’argumentaire du sanglant Thiers, la Troisième République : une République des possédants qui recevra l’appui « démocratique » du peuple arriéré politiquement dont le vote sera guidé par les notables instruits qui, eux, savent pour qui il faut voter. Une meilleure manière donc qu’une monarchie autoritaire de défendre « les gens de biens » et leurs propriétés.
Nos De Villiers joueront ainsi la carte républicaine durant des années. Mieux, ils s’affirmeront souverainistes, extrêmement eurosceptiques (quitte à aller le défendre au parlement européen…) car dans leurs cœurs « ils sont vendéens et français » !

Il y a cependant une contradiction dans tout cela qui devrait, une bonne fois pour toute, éclairer sur le piège national que représente la sainte alliance des « souverainistes de tous bords » 7, c’est à dire le piège pour les patriotes (communistes, progressistes et gaullistes antifascistes) de faire alliance avec et au profit des nationalistes (francs xénophobes, racistes, euro-nationalistes et nostalgiques de Pétain…) au nom de la France « au-dessus des clivages » : républicains de forme donc, vendéens (au sens idéologique) de cœur, nos De Villiers d’extrême-droite peuvent arguer de leur souverainisme et de leur euroscepticisme, c’est pourtant bien dans le sens de l’UE capitaliste et patronale, de sa volonté supranationale d’en finir avec les conquis sociaux et démocratiques du CNR et leur application en 1945 par les ministres communistes (sécurité sociale, statuts professionnels, nationalisations démocratiques, etc…), d’en finir avec nos services publics, avec notre Éducation NATIONALE publique ou avec nos conventions collectives nationales elles aussi, d’en finir avec la république jacobine, universelle, une et indivisible, laïque et sociale pour laquelle on se battait en 1848, en 1871 et en 1936, d’en finir avec l’unité territoriale de notre pays et avec notre indépendance nationale, ou encore d’en finir avec l’esprit frondeur de notre peuple ; c’est bien dans ce sens réactionnaire et destructeur, tant pour le peuple travailleur que pour la France, que vont nos « souverainistes » d’opérettes.

En effet ceux-ci, par anticommunisme et en bons contre-révolutionnaires ne peuvent avoir d’autres allégeance que le côté réactionnaire de la barricade, justifiant ainsi de leur répugnance pour la République de Robespierre, de Hugo, de Louise Michel, de Jaurès, des mutins de 1917, des grévistes de 1936 et de 1968 ou encore des Gilets jaunes, c’est à dire de la république sociale, fraternelle, souveraine et écologique. Pourtant c’est bien cette République ci qui jamais ne trahi la France et son peuple travailleur, au contraire des Thermidoriens qui, au nom de la fin de la Terreur, exécutèrent 110 robespierristes et purent ainsi mettre fin aux avancées sociales et démocratiques conquises depuis 1792 par les sans-culottes des faubourgs parisiens, par les paysans incendiaires de châteaux féodaux et par les fédérés de toute la France.
Au contraire encore d’un Adolphe Thiers qui, sur le sang des patriotes républicains de la Commune de Paris massacrés par des troupes françaises et avec l’autorisation de Bismark, construisit sa « République » de grand-bourgeois et de possédants. 8
Au contraire toujours d’un Pétain et de sa clique Kollabo qui, décidés à « changer radicalement la politique intérieure de la France », c’est à dire en finir avec tout danger communiste, choisirent « plutôt Hitler que le Front populaire ». 9
Au contraire enfin de ce que représente la Macronie et sa volonté d’en finir avec notre patrie révolutionnaire, notre histoire, notre culture, notre langue, le tout au profit de sa « France » start-upisée vassalisée au sein d’une Union européenne dominée économiquement par l’Allemagne capitaliste et s’exprimant dans un anglais made in business10


L’histoire de France et de ses contradictions internes (dont la principale reste celle entre le Capital et le Travail) nous a amené à ce point de l’Histoire où l’existence même de notre nation ainsi que la perpétuation progressiste de son socle historique deviennent parfaitement antagonique aux intérêts supranationaux des profits capitalistes.
Entre la France et les intérêts particuliers de quelques-uns, le fossé s’est creusé durant des siècles. Cette bataille, que l’on nomme de nouveau et à juste titre « lutte des classes », doit très prochainement être remportée par le peuple travailleur, classe ouvrière en tête, si ces derniers souhaitent conserver un cadre national efficace pour défendre leurs intérêts propre et repasser à l’offensive, pour enfin renverser la classe capitaliste au pouvoir dans notre pays et mener celui-ci sur la voie du socialisme.

Il est donc clair que la production culturelle réactionnaire du parc du Puy du Fou, guidé par une vision tout autant réactionnaire de l’histoire de France comme celle des De Villiers, ne travaille pas à la défense de l’histoire de la patrie, ni même à un pseudo souverainisme français, mais bien au contraire à l’œuvre capitaliste et européiste de destruction nationale « sur toute la ligne » : plutôt l’euro-Vendée que la République une et indivisible ; plutôt le Vatican que la laïcité française ; plutôt l’UE capitaliste qu’une éventuelle France socialiste et populaire.
Il est temps pour les communistes et pour la gauche patriote et antifasciste de retrouver le chemin de la production culturelle, et pas seulement celle qui voit son pré-carré thématique se réduire jour après jour, abandon symbolique après abandon symbolique 11 et qui se rattrape désormais à la production culturelle nord-américaine, laissant un boulevard à l’extrême-droite pour surfer sur notre culture nationale et populaire et jeter ainsi notre jeunesse soit dans les bras de l’américanisation, soit dans ceux de la réaction identitaire.
Redonnons vie et produisons à nouveau de grands films syndicaux fait par et pour les travailleurs. Repassons à l’offensive artistique et musicale contre la réaction. Réanimons partout les espaces d’éducation populaire pour la jeunesse de Française. 12 Reproduisons une Histoire de France digne de ce nom, celle qui met à l’honneur ceux et celles qui l’ont faite, ceux et celles qui encore aujourd’hui font notre pays jour après jour, nuit après nuit. Celle qui d’autant plus n’a pas peur d’étudier les phases les plus terribles et honteuses de ses pages afin d’en finir une bonne fois pour toutes avec les racines des erreurs commises. En clair, arrachons ce pays des mains de la réaction et redonnons le au peuple travailleur.

« De ma vie je n’ai eu que deux combats : l’Amérique et la Vendée… »
La pensée de Philippe de Villiers ne saurait ainsi être plus claire à l’heure du dépeçage territorial, euro-régionaliste et de la länderisation de notre pays, à l’heure des fractures sociales toujours plus grandes, des communautarismes qui s’exacerbent et des divisions en tout genre…
Son combat ce n’est pas la France, éternelle ou non. Ce n’est pas non plus le peuple travailleur français (celui qui visite son parc et dont il a peu de considération pour sa santé 13). Son combat, c’est celui du grand Capital atlantiste représenté par Washington, Berlin et, chez nous, les forces capitalistes du CAC40. C’est celui de la sécession vendéenne (tant idéologique que géographique) au sein de l’UE capitaliste des régions mettant à bas les nations et leurs socles sociaux progressistes. Son combat c’est celui de l’anti-France parce qu’il ne peut en être autrement désormais si l’on souhaite mener son anticommunisme et son anti-progressisme JUSQU’AU BOUT.

« Tout ce qui est national est nôtre » ose encore hurler l’extrême-droite… Le choix sera tout de même dur pour les plus « honnêtes » de ces pantins du grand-capital quand, au pied du mur, il faudra choisir entre d’un côté le monde du travail, le syndicalisme de classe et ses intérêts de classe que seuls peuvent sauver la France, et de l’autre côté le camp du Capital antiprogressiste, anti-syndicaliste, anti-communiste, anti-républicain et anti-démocratique qui saccage le pays et le voue à la disparition… En somme, sauront-ils préférer la France aux profits capitalistes ? Ou préféreront ils être plutôt mort que rouge ?
Encore une fois nous arracherons à l’extrême-droite ses prétentions nationales, car les communistes et patriotes progressistes et antifascistes que nous sommes l’affirment : « TOUT CE QUI EST NATIONAL EST NÔTRE ! »

Et la France elle aussi n’a fort heureusement pas dit son dernier mot, et l’auteur de ces lignes, en guise de conclusion, souhaite rappeler à chacun que la France « profonde », chère à notre De Villiers plus tellement national, celle des paysans, des artisans et des déclassés renvoyés en « province », mobilisée en 2019 en gilet jaune sur les ronds-points de notre pays pour leur pouvoir d’achat et la démocratie, n’érigea pas, en guise d’instinct historique de résistance contre ceux qui possèdent tout, de grande croix vendéenne comme l’aurait hypocritement souhaité Soljenitsyne… mais bien des guillotines.

Gilliatt De Staërck

1 1789 – 1989 – 2019 : pour sauver la Révolution, combattons la Réaction !

par Fadi Kassem, secrétaire national adjoint du PRCF : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/1789-1989-2019-pour-sauver-la-revolution-combattons-la-reaction/

2 Entre mythe patriotique et vérité historique : au printemps 1970, Henri Guillemin s’attelle à la biographie de Jeanne d’Arc. L’historien déconstruit l’image de la Pucelle d’Orléans et rend la complexité du règne de Charles VII. L’énigme Jeanne d’Arc, une série de treize conférences réunies sur le site des archives de la TSR : https://www.rts.ch/archives/dossiers/henri-guillemin/3477849-jeanne-darc.html


3 Les activités internationales des Vikings : raids ou commerce ? : https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1981_num_36_5_282791

4 L’Assassinat de Jules César, une histoire populaire de l’ancienne Rome : https://editionsdelga.fr/produit/lassassinat-de-jules-cesar/

5 Victor Hugo écrira de lui : « […] Il y eut deux Vendées, la Grande qui faisait la guerre des forêts, la Petite qui faisait la guerre des buissons ; là est la nuance qui sépare Charette de Jean Chouan. La Petite Vendée était naïve, la Grande était corrompue ; la Petite valait mieux. Charette fut fait marquis, lieutenant général des armées du roi et grand-croix de Saint-Louis ; Jean Chouan resta Jean Chouan. Charette confine au bandit, Jean Chouan au paladin… La Rochejaquelein n’est qu’Achille, Jean Chouan est Protée. […] »

— Victor Hugo, Quatre vingt-Treize, t. II, p. 112-113

6 Feesque INA : Alexandre Soljenitsyne en Vendée : https://fresques.ina.fr/olonne/fiche-media/Olonne00110/alexandre-soljenitsyne-en-vendee.html
Discours de Vendée – Alexandre Soljenitsyne : https://www.libertas.co/wiki/Discours_de_Vend%C3%A9e_-_Alexandre_Soljenitsyne

7 Union des deux rives, confusionnisme sans rivage ! Les impasses politiques de François Asselineau : https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/union-des-deux-rives-confusionnisme-sans-rivage-les-impasses-politiques-de-francois-asselineau/

8 En 1971, cent ans après «la semaine sanglante» qui vit l’écrasement de la Commune de Paris, l’historien et écrivain français Henri Guillemin présente en treize conférences télévisées cette page sombre de l’histoire de France : https://www.rts.ch/archives/dossiers/henri-guillemin/3477764-la-commune-de-paris.html

9 Eté 1940. Le maréchal Pétain engage la France dans une politique de collaboration avec l’Allemagne nazie. Qui était Philippe Pétain ? L’historien Henri Guillemin, qui fut un témoin de cette époque, raconte en douze épisodes son histoire : https://www.rts.ch/archives/dossiers/henri-guillemin/3477797-laffaire-petain.html

10 « 1870-2020 : 150 ans de République » : le mandarinat qui sert le « républicain » Macron… et détruit la République : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/1870-2020-150-ans-de-republique-le-mandarinat-qui-sert-le-republicain-macron-et-detruit-la-republique/

11 “Aux armes citoyens ! Pour en finir avec la paralysante opposition Internationale Marseillaise : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/aux-armes-citoyens-finir-paralysante-opposition-internationale-marseillaise/

12 Contre l’américanisation culturelle : retrouvons une culture populaire : https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/contre-lamericanisation-culturelle-retrouvons-une-culture-populaire-par-les-jrcf-video/

13Puy du Fou : ce que des vidéos d’amateurs révèlent des règles anti-Covid dans le parc : https://www.lemonde.fr/societe/video/2020/08/20/puy-du-fou-ce-que-des-videos-d-amateurs-revelent-des-regles-anti-covid-dans-le-parc_6049472_3224.html
Puy du fou ouvert, culture interdite ! : https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/puy-du-fou-ouvert-culture-interdite-covid19/

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