Les attaques macronistes et les contre-réformes européistes contre l’Éducation nationale ; contre l’Université à la française ; contre les droits des étudiants et des étudiantes, notamment celui que met à mal Parcoursup de s’engager dans la voie qu’ils souhaitent et pour laquelle ils ont le niveau ; contre les conditions de vie des jeunes travailleurs et travailleuses, qu’ils soient salariés, apprentis, étudiants ou au chômage ; contre le cadre national de l’apprentissage poussant le patronat à exploiter de plus en plus de jeunes apprentis au prétexte qu’ils sont en formation ; ou encore contre la solidarité nationale due à une jeunesse qui doit en même temps se former, étudier, apprendre, décrocher des diplômes et subvenir à ses besoins économiques ; ces attaques de régression sociale, de régression démocratique et de régression républicaine ne cessent d’appauvrir et de soumettre la jeunesse éruptive de ce pays qui ne demande qu’à pouvoir dignement étudier, se former et travailler au pays tout en s’ouvrant au monde, au développement technologique et aux promesses d’avenir et d’espoir que porte en elle l’humanité.
 
 Les tenants de cette situation, les Macron, Blanquer et leurs prédécesseurs nous les connaissons. Mais cela serait incomplet si nous ne dénoncions pas également cette « construction européenne » et toutes ses instances qui n’ont de cesse d’imposer à notre pays la casse de ses services publics, aux travailleurs la casse de leurs conquêtes sociales, démocratiques, républicaines et nationales et à la jeunesse de France la casse d’un avenir heureux sans crainte du lendemain.
 
 Destruction du BAC national, destruction de l’Université, destruction des salaires, destruction de l’apprentissage, précarisation des contrats de travail, sélection pour les études supérieures, attaques contre la solidarité nationale, les APL, les CROUS etc… Tout aura été recommandé, réclamé, exigé puis imposé par l’Union européenne (à laquelle participent activement nos dirigeants !) dans le seul but de délester toujours plus notre nation de sa souveraineté nationale et populaire au profit d’une « souveraineté européenne » totalement anti-démocratique (car la souveraineté du peuple réside essentiellement dans la nation) qui vient écraser les revendications et décisions légitimes du peuple (qu’on repense au vote anti-UE de 2005 violé par le traité de Lisbonne !).

Jeunes travailleurs étudiants, salariés, apprentis ou au chômage, contre ces politiques destructrices qui nous appauvrissent et nous précarisent, appelons au rassemblement de tous ceux et toutes celles épris de progrès social, de progrès démocratique et républicain est nécessaire.
 
 Rassemblement, dans les universités et dans le monde du travail, pour faire renaître le syndicalisme de classe, combatif et revendicatif, rouge et tricolore, s’opposant aux contre-réformes maastrichtiennes de la macronie, du MEDEF, du CAC40 et de l’UE qui écrasent les travailleurs ; et agissant sans la CES (Confédération Européenne des Syndicats), appendice « syndical » aux ordres de l’UE capitaliste, dirigé par le dirigeant Berger de la CFDT et dont malheureusement la confédération CGT est partie prenante et active mais dont, bien heureusement, de nombreuses bases CGT rouges se détachent de plus en plus pour rejoindre la combative FSM (Fédération Syndicale Mondiale).
 
Rassemblement également des jeunes de France pour la défense des libertés démocratiques et républicaines, pour la paix, pour le droit de manifester, pour le droit à la culture et au sport, mais aussi pour le droit de disposer d’un travail et d’un logement, pour le droit d’étudier, pour le droit de faire tout cela en français (et/ou en langue « régionale » pourvu que cela, au contraire, n’affaiblisse pas notre langue maternelle commune !) alors que s’impose partout le tout-anglais managérial promu par le MEDEF et le CAC40, pour la primauté des lois et de la constitution nationale sur les directives SUPRA-nationales de l’UE.
 
 Rassemblement enfin, dans l’action et quelle que soit leur organisation, des jeunes communistes de notre pays qui considèrent toutes ces luttes comme primordiales pour la jeunesse travailleuse et populaire, qui ne mégotent pas avec la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN pour engager notre peuple dans la « lutte finale » et la sortie du capitalisme, qui n’abandonnent rien aux anti-communistes et qui se retrouvent sur la nécessité, afin de conjuguer les luttes syndicales, les luttes populaires et celles de la jeunesse avec la victoire, de reconstruire un grand parti communiste en France, marxiste-léniniste, internationaliste et patriotique, tourné vers le monde du travail et le poussant au centre de la vie nationale comme sût le faire en son temps le PCF de Thorez et de Duclos.
 
 Les Jeunes pour la Renaissance Communiste en France vous appellent à les rejoindre dans ce combat plus que jamais nécessaire pour notre pays, pour ses travailleurs, sa classe ouvrière et sa jeunesse !