La grève avait repris de plus belle chez les dockers ! Le mercredi 7 et vendredi 9 février, la CGT avait appelé à 3 journées de grèves supplémentaires, les 16, 22 et 27 février 2024. La mobilisation, contre la réforme mortifère des retraites, avait eu lieu dans de nombreux ports de France : Marseille, Fos-sur-Mer, Brest, au Havre, Lorient et à Rouen, pour n’en citer que quelques-uns ! En plus d’obliger les Français à toujours travailler plus pour rembourser la sacro-sainte « dette » et pour la culture du profit, la réforme des retraites met en danger la santé et la vie de nombreux travailleurs. En effet, avant celle-ci, les dockers de tous les ports de France pouvaient, du fait de la pénibilité de leur travail, partir 4 avant l’âge légal, c’est-à-dire 58 ans. À la suite de cette réforme, ce départ a été décalé à 60 ans. Personne ne pourra se tromper ici sur les conséquences dramatiques que cette décision aura sur la santé et la vie de ces travailleurs. C’est avec cette défaite en tête que, dès le début du mouvement, les dockers de France réclamèrent une reconnaissance de la pénibilité de leur travail par la Macronie, dans le but de pouvoir récupérer ce qui leur a été dérobé. Ils demandèrent aussi un plus grand investissement dans les équipements et infrastructures portuaires, aujourd’hui totalement ignorés par ce gouvernement, afin de travailler dans de meilleures conditions. Comme nous pouvions nous y attendre, leur mouvement n’a pas obtenu gain de cause.

Cette défaite, temporaire, doit nous apprendre que nous devons mener une lutte de plus en plus acharnée contre un gouvernement, qui en plus d’attaquer notre démocratie attaque aussi le peuple souverain. Bataille qui ne serait restée qu’à un niveau purement national. S’il est légitime de critiquer et d’attaquer de manière virulente le gouvernement Macron-MEDEF, qui bafoue tout l’héritage du CNR, de la résistance et de la lutte sociale en France, il faut aussi s’attaquer aux superstructures euro-atlantiques que sont l’Union européenne et l’OTAN. Ce sont elles qui en réalité, avec la complicité du gouvernement, mènent à ces mesures d’austérité pour le peuple français. Comme le montrent Emmanuel Macron et ses sbires qui appellent à être « lucides » sur la question ukrainienne, ce qui signifie pour eux : envoyer des milliers de Français aux casse-pipes, sur demande de l’axe UE-OTAN, prêt à tout pour poursuivre sa politique impérialiste. 

Dans ce contexte, il apparaît alors clairement que nous devons, nous, en tant que communistes et progressistes, combattre ces deux axes et en particulier l’UE qui aujourd’hui encore, fait trop de mal aux travailleurs en menant des politiques austères au service du capital ou même encore en avançant dans des guerres impérialistes opposant les travailleurs de différents pays.

La paix est donc au centre de toutes ces questions. En effet, à l’instant où j’écris ces quelques lignes, le président « va-t’en guerre » Macron, avec la complicité de la droite et de la fausse gauche, vient renforcer encore plus les « aides » apportées à l’Ukraine. Lui-même n’exclut pas, comme il le dit, « d’envoyer des gars à Odessa ». Cette récente décision est une attaque absolument terrible contre la paix mondiale. D’autant plus que cette guerre impérialiste a des conséquences, non seulement sur le peuple ukrainien et russe, mais aussi sur le peuple français. Les dockers en sont un exemple. On connaît tous la crise que cette guerre provoque dans le secteur des frets maritimes, coup dur dont les travailleurs payent le prix tous les jours. Le conflit israélo-palestinien y est pour beaucoup aussi. Ce « conflit » qui pourrait et devrait plutôt être qualifié de génocide, alimenté par l’OTAN, l’UE et par extension le gouvernement français, bloque de manière conséquente les différentes voies maritimes près de Gaza.

Mais, plus que nos intérêts, il faut voir dans cette lutte pour la paix l’avenir du genre humain. L’axe UE-OTAN tue. Déjà des centaines de milliers de morts ou blessés en Ukraine et en Russie, plus de 31 341 à Gaza, dont 5 350 enfants. Ainsi, pour préserver la vie de ces humains, il nous faut plus que tout, aujourd’hui, lutter contre toutes les politiques impérialistes. C’est-à-dire contre l’UE et l’OTAN. Aux Jeunesses pour la Renaissance Communiste en France (JRCF) et au Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) nous faisons de cette question de la paix notre priorité. Ainsi, si vous voulez rejoindre ce combat pour les idées progressistes, pour un monde meilleur, pour l’avenir du genre humain et pour la paix n’hésitez pas et rejoignez les JRCF ! Ensemble, battons-nous contre les guerres impérialistes tout autour du globe !

L’argent pour les salaires, pas pour la guerre !

L’UE OTAN c’est la guerre, défendons le CNR et la PAIX !