Largement vieillissant et en déclin, le monde du travail paysan en France est mis à terre par les politiques concurrentielles totalement dérégulée de l’Union européenne capitaliste et supra-nationale, qu’accompagne largement la Macronie et qui impose aux agriculteurs un marché européen et mondial dans lequel la part belle est faite aux grands patrons de « l’agrobusiness », de la grande distribution et de leurs marges intolérables, et à ceux de l’étranger et surtout des pays beaucoup moins rigoureux sur le plan social, sanitaire et environnemental.

Le gouvernement n’accepte aucune victoire, toute mobilisation des travailleurs doit désormais affronter la répression policière…

Le camarade Yannis de la CGT Tourcoing, après avoir été passé à tabac au commissariat et sur le piquet de grève qu’il était venu soutenir, est convoqué au commissariat de Lille pour une audition ce mercredi. Nous appelons l’ensemble des forces progressistes de ce pays à venir l’accompagner devant le commissariat de Lille (109 Faubourg des Postes, Lille) ce mercredi 20 septembre à 16h30 pour clâmer haut et fort que face à la répression policière, nous ne sommes pas seuls : une attaque contre l’un ou l’une d’entre nous est une attaque contre la classe des travailleurs !

Bien loin de la métropole et alors que partout dans le monde nous atteignons un record de chaleur, Mayotte subit une forte sécheresse et les réservoirs d’eau sont bientôt en manque. Le niveau des deux retenues collinaires qui assurent 80 % de l’approvisionnement de l’île reste bas : le plan d’eau de Combani est vide à 59 % et celui de Dzoumogné à 78 %. En cause, la vétusté du système d’eau jamais amélioré depuis des années, malgré des nombreuses demandes et des promesses de l’État en ce sens, ce que ne manque pas de souligner certains députés (1). Surtout que depuis 1997, le problème des coupures d’eau revient régulièrement. 

De plus en plus actives, organisées, visibles et violentes, les bandes voire milices fascistes, quelles soient issues de l’histoire du GUD, de Génération identitaire, de l’Action Française ou autres paradent désormais librement, et avec la plus grande tolérance des autorités, dans les rues de France au très vichyste cris de « Europe, jeunesse, révolution ! », attaquent des rassemblements de la jeunesse militante mais aussi les services d’ordre de la CGT, des locaux du PCF comme nous l’avons dénoncé à mainte reprise, des locaux associatifs ainsi que nos propres militants et ceux d’autres organisations de jeunes communistes lors de rassemblements antifascistes.

Visiblement, nous sommes sur un début d’histoire d’amour entre Darmanin et Mayotte. C’est la deuxième fois que celui-ci s’intéresse au département français d’Outre-mer. En 2022, il montrait son envie de créer des centres de redressement pour les jeunes délinquants (10 à 12 ans) mahorais, avec des moyens de répression améliorés pour la police locale.

Alors que le patronat provoque inflation (5,9 % de plus en décembre), marche vers la guerre (livraisons d’armes toujours plus importantes au régime pro-nazi de Kiev) et destruction, à grand coup d’euro-austérité, des conquêtes sociales (réforme des retraites notamment), démocratiques et nationales pour beaucoup issues de la Libération et du programme du CNR, la jeunesse de France tente tant bien que mal de survivre en passant notamment par les « emplois jeunes », « emplois d’avenir » ou autre C.U.I (Contrat Unique d’Insertion).

Les profits explosent, des dividendes sont versés aux gros actionnaires comme jamais auparavant, la spéculation financière tourne à plein régime… Et pendant ce temps les salaires, les indemnités et les pensions n’augmentent pas. Pire, ils régressent compte tenu du fait qu’ils ne rattrapent jamais l’inflation, qui elle aussi explose.

D’année en année, le taux de décrochage scolaire et universitaire se maintient autour de 10%.

Plus que jamais les jeunes travailleurs salariés sont écrasés par la crise de la mondialisation capitaliste que portent la « construction européenne » et son euro austéritaire auxquels se soumettent la quasi totalité des directions politiques et syndicales, macronie en tête, qui refusent de remettre en cause la sacro-sainte UE.
 

Chaque année désormais, et notamment depuis la crise capitaliste de 2008, les jeunes travailleurs étudiants ou salariés/étudiants sont toujours plus nombreux à faire la queue devant l’aide alimentaire – nous ne l’avons que trop constaté durant la crise de la gestion capitaliste du Covid19 – , à surmonter les difficultés pour se loger décemment, voire à cumuler les petit boulots précaires pour survivre économiquement en sacrifiant, la plupart du temps, la réussite de leurs études.