Luttes
Occupez partout où vous voulez !
Depuis le 4 Mars le Théâtre de l’Odéon à Paris est occupé, le mouvement s’est très rapidement étendu et à l’heure où s’écrit cet article c’est déjà plus de 20 lieux qui sont investis par les travailleurs et étudiants de la culture (1). A Paris donc, mais aussi à Strasbourg, Pau, Saint-Etienne, Nantes, Châteauroux, Besançon, Brest, Toulouse, Niort, Montpellier, Lille, Nîmes, Guingamp, Amiens, Grenoble, Saint-Malo. Un mouvement de contestation qui prend de l’ampleur.
Les laissés pour compte de la France
Depuis maintenant presque 1 an les étudiants souffrent. Les suicides à répétition commencent seulement à attirer timidement l’attention des clowns au pouvoir, dont dépend l’avenir des millions d’étudiants français.
Précarité étudiante [Communiqué des JRCF]
Revenus et bourses dérisoires, loyers extrêmement élevés dans les métropoles universitaires, incertitudes sur leurs études et cours à venir, isolement, mal-nutrition… Voilà quelles genre de conséquences provoque la logique économique capitaliste sur notre jeunesse étudiante.
Triste conséquence de l’abandon des étudiants par Macron et son gouvernement
Alors que d’un côté, le gouvernement continue sa course effrénée vers l’autoritarisme avec sa loi « sécurité globale » et les nouveaux dispositifs répressif contre les occupations d’universités , de l’autre, les étudiants meurent en silence. La preuve en est la découverte du corps sans vie d’un étudiant de l’ESMA à Montpellier qui s’est défenestré du deuxième étage.
Non à la criminalisation de l’occupation des facultés (Communiqué des JRCF)
La commission JRCF dénonce cette énième manifestation de la fascisation de la France et de criminalisation des mouvements sociaux. Nous demandons le retrait pur et simple de la loi sur la programmation de la recherche.
LYCÉENS, PROFS, SALARIES… TOUS ENSEMBLE CONTRE LA COVID19, MACRON, LE MEDEF ET L’UE ! (COMMUNIQUÉ DES JRCF)
Face à l’irresponsabilité du gouvernement capitaliste Macron quant à sa gestion catastrophique de l’épidémie de la Covid19, et alors que des milliers de lycéens et d’enseignants protestaient ces derniers jours contre la désorganisation sanitaire générale qui affecte également les établissement scolaires, les JRCF et la commission luttes du PRCF, approuvés par la direction nationale du Pôle, apportent tout leur soutien au mouvement lycéen, à ses revendications, ainsi qu’au mouvement de grève des professeurs d’ores et déjà lancé.
La jeunesse post-confinement face au marché du travail
C’est un sujet revenant désormais régulièrement en cette période de crise sanitaire : l’impact sur la jeunesse des diverses mesures de confinement et de leur futur sur le marché du travail.
Une jeunesse solidaire, malgré la répression et le Covid-19
« Un bicot comme ça, ça ne nage pas ». Ce sont les propos choquants d’un policier lors d’une intervention le 26 avril 2020 dans une vidéo diffusée sur Twitter.
Communiqué : Blanquer annule le bac… Blanquer détruit le bac !
« PRODUIRE EN FRANCE »
Qui n’a pas été étonné d’entendre, ce mardi 31 mars, Macron parler de « produire en France » avec le ton le plus ferme du monde ? C’est pourtant bien ce qu’il s’est passé à l’usine de fabrication de masques Kolmi-Hopen, près d’Angers. Pire, et on comprend que ces mots aient été prononcés avec regret et sous la contrainte : il a félicité les travailleurs, tout en parlant même de « souveraineté » et d’indépendance « pleine et entière » de la France à la fin d’année !
De l’interventionnisme à la casse des acquis sociaux : l’union sacrée au XXIeme siècle
L’allocution télévisée d’Emmanuel Macron, diffusée il y a une semaine, avait fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux et chez les éditorialistes. Alors que le président français assume depuis le début de son quinquennat des positions ultra-libérales, cassant méthodiquement les conquis sociaux et enjoignant les citoyens à se « payer un costard en travaillant », il tenait lundi dernier des propos étrangement interventionnistes, voire emprunts d’un léger tournant « social ».
Livreurs, caissiers : les précaires en première ligne
Emmanuel Macron et son gouvernement ne cessent de dire tout et son contraire, du « rassurez-vous » à « nous sommes en guerre », de la culpabilisation du peuple français à la justification de la poursuite du travail même non indispensable à la nation, avant de finir par la prime de 1000 euros (un capital décès ?) destinée aux travailleurs qui continueraient à travailler hors de leur domicile pendant l’épidémie.
Dat Veniam Corvis, Vexat Censura Columbas : la justice de classe à Paris d’Ibis Batignolles à Éric Zemmour
Les femmes de chambre de l’hôtel Ibis des Batignolles (Paris, 17ème arrondissement), dont le PRCF et les JRCF continuent de soutenir la longue lutte pour l’internalisation et l’amélioration des conditions de travail, ont depuis quelques mois vu leur tâche se compliquer à cause d’une décision du tribunal administratif de Paris.
Les JRCF solidaires du mouvement de grève contre la retraite à points
La France vit actuellement un mouvement de grève d’une vigueur inconnue depuis 1995. Dans un climat de paupérisation généralisée et de baisse du pouvoir d’achat, plus d’un million de travailleurs ont défilé dans toutes les villes de France mardi dernier pour s’opposer à la réforme des retraites engagée par Emmanuel Macron et le gouvernement Philippe sous le patronage de l’Union Européenne et du MEDEF. Malgré des médias presque unanimement solidaires du projet gouvernemental, 62% des français se disent favorable à la grève.
Solidarité avec les travailleurs sans-papiers de Chronopost
En grève depuis le 11 juin, les travailleurs sans papiers de Chronopost à Alfortville – composés des salariés et des anciens salariés de Chronopost, exigent leur régularisation par leur employeur. Solidaires 94 et le Collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry participent activement à la lutte, tandis que la CGT (mis à part quelques fédérations) est plus timorée. Les membres jeunes ou moins jeunes du PRCF se sont rendus et se rendent régulièrement sur le piquet pour apporter un soutien humain et financier à la lutte des travailleurs sans papiers.
Ecole sous pression, Blanquer coupable !
Il y a un an, le hashtag Pas de vagues, lancé par plusieurs professeurs suite au braquage d’une de leur collègue de Créteil par un élève en plein cours, faisait découvrir (pour ceux qui ne le savaient pas déjà) les maux du corps enseignant. Quelque temps après ce coup d’éclat, les suicides choquant de deux enseignants, Jean Willot et Jean-Pascal Vernet, tous deux pour des menaces de sanctions faisant suite à des accusations fallacieuses, ne firent que remuer le couteau dans la plaie.
Deliveroo ou la tarification de la honte
Mourad, un jeune coursier pour Deliveroo à Mulhouse, a fait une sérieuse chute lors de la livraison d’une commande ce 8 août 2019. Résultat, le jeune homme de 24 ans est tombé dans le coma. Heureusement pour lui, alors que les livreurs Deliveroo sont des...
La vie étudiante sera encore plus chère en 2019
On le sait, le capital amoindrit de plus en plus la capacité de subsistance des étudiants, mais il se pourrait que la tendance prenne une allure exponentielle sous le régime Macron-UE-MEDEF. Récemment, l'UNEF (l'Union nationale des étudiants en France) a alerté...
Etudes et milieux populaires
Est-il encore possible d’étudier et d’être d'un milieu populaire en France ? C’est la question que l’on peut aujourd’hui légitimement se poser. Selon un rapport de l’Observatoire des inégalités de mai 2019, il n’y a que 12% d’enfants d’ouvriers dans...
Interview de Sissokho, délégué syndical des Chronopost d’Alfortville, au rassemblement devant la DIRECCTE 94 (Créteil).
Quelles sont vos revendications principales et les motifs de votre grève ? Sissokho : Nous désirons obtenir une régularisation de nos titres de séjour ainsi qu’une amélioration de nos conditions de travail, notamment par la stricte application du code du travail,...